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J. A. de Maussion : De la blague parisienne (1833)
MAUSSION, Comte J. A. de : De la blague parisienne (1833).
Numérisation et relecture : O. Bogros pour la collection électronique de la Médiathèque André Malraux de Lisieux (05.III.2003)
Adresse : Médiathèque André Malraux, B.P. 27216, 14107 Lisieux cedex
-Tél. : 02.31.48.41.00.- Fax : 02.31.48.41.01
Mél : mediatheque@ville-lisieux.fr, [Olivier Bogros] 100346.471@compuserve.com
http://www.bmlisieux.com/

Diffusion libre et gratuite (freeware)
Texte établi sur un exemplaire (BmLx : nc) de Paris ou le livre des cent-et-un, Tome douzième , pp. 243-253 publié à Paris : Chez Ladvocat en 1833.
 
De la blague parisienne
par
Le comte J. A. de Maussion

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Qui ne sait en France ce que l'on entend par le mot blague ? Et cependant le dictionnaire de l'académie ne l'a pas encore adopté ; il est toujours un peu arriéré le bon dictionnaire. Comment se passer d'un mot qui exprime tant, et qui explique tout en France, principalement à Paris ? Beaumarchais a dit que le goddam était le fond de la langue anglaise, et il a dit là une bêtise, ce qui ne lui arrivait pas souvent ; mais enfin, c'en était une. Le mot blague est d'une bien autre importance dans notre langue. Je ne dirai pas qu'il en est le fond ; ce serait une expression vide de sens, appliquée à un mot ; mais je dirai que le mot blague exprime ce qui est le fond à peu près de tout ce qui se dit et se fait en France. La blague, c'est l'art de se présenter sous un jour favorable, de se faire valoir, et d'exploiter pour cela les hommes et les choses : on s'en sert plus ou moins adroitement ; mais tels sont sa tâche, son but, et la définition à peu près de ce qu'elle exprime.

La blague fait le politique de toutes les nuances ; c'est l'amour de la blague qui a fait les révolutions de toutes les couleurs ; l'empire même lui dut une partie de sa gloire ; l'empire fut l'âge d'or de la blague. Quel vaste champ Napoléon ouvrait à tous les blagueurs ! On ne retrouvera jamais un homme comme celui-là ; aussi a-t-il été regretté par les hommes les plus opposés, par les amis de la liberté, de l'égalité, du despotisme, du privilège, etc., etc. ? Un légitimiste retrouverait Napoléon avec assez de plaisir ; le républicain prend un air religieux en jetant une couronne d'immortelles au pied de la colonne de la place Vendôme ; le favorisé du système juste-milieu voudrait que Louis-Philippe se napoléonisât un peu plus. Je le répète, cela vient de l'amour de la blague. Le Français est essentiellement blagueur, et le Parisien surtout ; il n'est pas précisément menteur ; ainsi il lui faut un thème, un canevas, un quelque chose sur quoi il puisse travailler sa blague. Qu'on lui procure ce quelque chose, et le voilà content. Pour première condition, il a fallu au blagueur l'égalité ; sans égalité, point de blague possible ; l'égalité, c'est le pain de la blague, aussi en veut-on dans toutes les classes, chacun à sa manière, il est vrai. L'homme est imprégné en France de l'amour de l'égalité depuis les pieds jusqu'à la tête, témoin le décrotteur et le perruquier, qui veulent être artistes. Si je vous disais que le grand seigneur, le vrai, selon lui, celui d'autrefois, en veut comme le décrotteur et le perruquier, vous ne le croiriez pas. Eh bien ! interrogez-le, demandez-lui ce qu'il pense du roi, des princes, il vous répondra froidement qu'ils ne sont que les premiers gentilshommes français, et même, pour être plus clair, il ajoutera, les premiers entre les égaux. Vous ne soupçonniez pas les grands seigneurs d'autrefois d'aimer l'égalité ? Quelle injustice ! ils l'aiment comme vous, comme nous, comme tous, comme les républicains nous ont prouvé qu'ils l'aimaient, lorsque, sous l'empire, pour être les égaux des grands seigneurs passés, présents et à venir, ils ont voulu être grands dignitaires, grand'croix, grands quelque chose enfin. L'égalité a donc été nécessaire à la blague ; nous l'avons maintenant ; nous en jouissons ; nous l'avons conquise, c'est-à-dire celle de la blague : l'égalité de la blague confère la faculté de pouvoir s'escrimer sur le : Nous pouvons être. Ce qui a perdu l'ancienne dynastie, c'est qu'il existait de son temps, surtout avant la première révolution, une grande masse de gens qui ne pouvaient pas blaguer sur ce qu'ils auraient pu être, car il était notoire qu'on n'en aurait pas voulu. Elle n'a pas su, à la restauration, rassurer la blague sur tout ce qu'elle avait à craindre. Napoléon seul eut le bon esprit de la satisfaire, et de l'exploiter habilement à son profit : c'est qu'un grand génie est propre à tout. De son temps de qui aurait-on pu dire : Il ne peut pas être ? Voilà mon égalité, la vraie, la possible, et la nécessaire, celle de la blague. Quant à l'autre, qui en veut dans le fait ? personne. Ceux qui crient le plus sont peut-être ceux qui s'en soucient le moins ; ils ne la prônent tant que parce qu'ils apprécient beaucoup, mais beaucoup, la supériorité ; sans quoi ils se tiendraient tranquilles ; on ne se donne pas tant de peine pour être comme tout le monde. Restons-en donc à l'égalité de la blague, et maintenons-la tout entière, elle a bien ses avantages, et les gouvernements mêmes peuvent y trouver le leur. Si j'étais gouvernement, suivant la juste expression du gamin de la caricature, par le secours de la blague je saurais contenter tout mon monde en le rangeant en trois catégories, qui toutes pourraient avoir leur blague. Une première catégorie serait composée de ceux qui ont été ; une seconde, de ceux qui sont ; et une troisième, de ceux qui auraient pu être. Je ne laisserais jamais cumuler les avantages de deux catégories par un même individu, ou du moins autant que possible ; car chaque individu se trouve fort heureux par une de ces trois conditions, pour peu qu'il ait de quoi manger avec cela. Prenons notre première catégorie ; il reste toujours quelque chose matériellement après avoir été, et c'est un excellent terrain pour la blague. Comme on peut se faire valoir en disant : J'étais! quand on n'est plus. Que de bien on a fait ! combien on en aurait fait ! On a à sa disposition le passé, le présent et le futur pour se poser grand homme, d'autant plus que la politesse française, qui respecte assez la blague en général, par esprit de corps, accorde beaucoup à celle d'un déchu ; on y sourit, on y paraît croire, on y croit même ; elle n'est sur le chemin de personne. Le blagueur qui a été, rentre chez lui après sa journée faite, plein de contentement de lui-même et des autres par conséquent, et tout à fait réconcilié avec sa chute, qui dans son opinion n'a fait que relever son mérite. Vous voyez que voilà notre première catégorie qui n'est pas mal partagée, qui peut fort bien cheminer, et qui ne charge même pas le budget. Quant à notre seconde, c'est différent, elle le charge, et même beaucoup. Vous concevez que ceux qui la composent, les hommes qui sont, attendent patiemment de faire partie de la première ; vous concevez aussi que leur participation au budget ne les empêche pas d'avoir à leur disposition une blague fort convenable ; vous concevez encore ce que vaut la possession ; ainsi vous concevrez facilement que je me dispense de faire l'énumération de tout ce qui peut les rendre satisfaits : ils le sont, ou il faut convenir qu'ils auraient l'esprit mal fait ; mais ils le sont en général ; ils applaudissent à tout ce qui vient du gouvernement, c'est le centre, la partie ventrue de l'ordre social ; c'est pour cela que je l'ai mise dans le juste-milieu. De mes catégories, il me reste à parler de la troisième, composée de ceux qui doivent vivre sur le : J'aurais pu être ; eh bien ! c'est la faute des gouvernants si ceux-là ne sont pas tout aussi satisfaits que les autres, c'est la classe la plus nombreuse, mais aussi la plus facile à contenter, à partir du point où nous sommes, du point où l'égalité de la blague est consacrée. Nos gens de la troisième catégorie doivent être traités avec la plus grande distinction ; toute la sagacité gouvernementale devrait s'exercer à connaître ceux qui sont propres à faire partie de cette catégorie, à leur prodiguer toutes les petites attentions, tous les égards dont les gouvernants sont susceptibles. On peut les contenter et n'en faire jamais rien. Ne sont-ce pas là des gens précieux pour les gouvernants, s'ils savaient en tirer parti. D'abord il ne faut pas avoir l'air de remarquer leur inaptitude gouvernementale, qui n'est pas toujours un effet de leur mauvaise volonté ou de leur incapacité, mais souvent celui du hasard qui ne les a pas mis en position d'être quelque chose ; ensuite il ne faut pas les écouter avec une apparence de distraction quand ils viennent pour vous parler en public, à vous, gouvernants ; il faut au contraire vous arranger de manière à ce que leur blague puisse jouer son jeu. Un regard, un sourire de ministre sera si bien exploité, coûte si peu et rapporte tant ! Une grande faute, des gouvernants, on ne saurait trop le répéter, est de ne bien traiter que ceux dont les intérêts se trouvent liés aux leurs, c'est une sottise ; ceux-là leur sont acquis de droit, de fait, leur intérêt vous répond d'eux, dirait Figaro. Il n'y a donc pas à s'en occuper. Il ne serait pas digne non plus de caresser ses ennemis, et d'ailleurs on ne les ramène jamais. C'est donc la masse flottante, si je puis m'exprimer ainsi, qu'il faut cajoler, et c'est là notre troisième catégorie, celle de nos blagueurs sur le : J'aurais pu être ; c'est elle qui fait l'opinion, ou plutôt c'est en elle qu'elle réside. On se méfie d'un opposant, on se méfie d'un partisan par état ; celui à qui on entend dire: Si j'avais voulu être, je serais ; celui-là est l'oracle, on ne va pas chercher scrupuleusement l'exactitude de son dire, il faut seulement que l'on puisse y croire, qu'il y ait quelque apparence de vrai. Secondez-le donc de tout vôtre pouvoir, vous, gouvernants, ce bon blagueur ; qu'il puisse faire ses dupes, il vivra là-dessus ; il sera presque dupe lui-même de ce qu'il dira ; et, s'il vous doit la réussite de quelque blague, il vous sera dévoué ; et ce n'est pas peu de chose que le dévouement d'un blagueur ; il rapporte beaucoup. Mais laissons là la blague politique, on en est rebattu, et puis j'ai peu d'espace, et je veux vous démontrer que la blague s'exploite dans tous les genres. Je ne veux qu'appeler votre attention sur les succès qu'elle a produits dans tous les genres, en peinture, en musique, en médecine, en science même, enfin en tout. Le charlatanisme est étranger, et la blague est française, vous comprenez la différence ; mais le charlatanisme étranger trouve un puissant auxiliaire dans la blague française. Le charlatan et le blagueur se font valoir mutuellement ; vous sentez toutefois que l'avantage appartient au blagueur, qui n'est mu par aucun vil intérêt ; tout est délicat et poli dans le blagueur; le charlatan, au contraire, n'a en vue que son vil et grossier intérêt ; mais la politesse française ne conçoit jamais le charlatanisme, elle ne le soupçonne même pas, elle ne l'accueille et ne l'admet que comme blague, et le protège en conséquence ; aussi pourrions-nous citer tel médecin, tel peintre, tel musicien, voire même tel savant, arrivé par la diligence à Paris, dépisté par la blague, et bientôt mis en état de retourner dans son pays en voiture de poste à quatre chevaux, ou restant à Paris, et y roulant carrosse à nos dépens. Si ces heureux charlatans étaient restés dans leur pays, dans ces pays arriérés où la blague n'a pas cours comme en France, ils auraient toujours vécu pauvres et ignorés ; mais ils viennent à Paris, et leur fortune est faite. Comment se refuser à se faire valoir soi-même, en produisant des individus dont les noms finissent en eff, en off, en i, en th, etc., etc., qui peuvent fournir à des blagues d'une certaine importance ? C'est impossible, aussi nous voyons MM...... Ah ! qu'est-ce que j'allais faire, moi ? Fi donc ! j'allais nommer ; Dieu m'en garde, même de désigner par des initiales, c'est si commun, de si mauvais goût. Je me tais ; d'ailleurs, mes lecteurs sont déjà convaincus que, sans la blague, on n'est rien chez nous ; que si on y est quelque chose, il y a tout à parier que la blague s'en est mêlée. On peut, à la rigueur, être homme de mérite et blagueur, cela s'est vu ; mais, règle générale, soyez blagueur d'abord pour parvenir, et puis homme de mérite si vous pouvez, cela ne gâtera peut-être rien ; quelquefois l'un a mené à l'autre ; on a eu quelquefois du talent en France pour justifier sa blague. Nous pourrions prendre la blague dans ses détails, mais cela nous mènerait trop loin, attendu que chaque état a la sienne particulière, indépendante de la blague en général. Il est même fort curieux de l'observer ainsi dans ses détails ; j'invite donc mes lecteurs, si j'en ai, à se livrer à cette observation, qui pourrait tourner à leur profit ; je n'ai fait que les mettre sur la voie d'une étude plus approfondie, il faudrait plus d'espace que je ne puis en avoir dans ce livre pour traiter complètement la matière ; mais j'ai espéré que cet article pourrait être utile à quelque pauvre diable qui se casse la tête consciencieusement à travailler pour parvenir; et qui néglige un moyen plus commode et plus certain.


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