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P. Colau : Napoléon au Panthéon de l'Histoire : Résumé de tout ce grand homme a fait de Merveilleux (1830).
COLAU, Pierre (1763-183..) : Napoléon au Panthéon de l'Histoire : Résumé de tout ce grand homme a fait de Merveilleux.- Paris : Chez J. L. Bellemain, 96 passage du Caire, 1830.- 8 p. ; 20 cm.
Numérisation et relecture : O. Bogros pour la collection électronique de la Médiathèque André Malraux de Lisieux (07.III.2008)
[Ce texte n'ayant pas fait l'objet d'une seconde lecture contient immanquablement des fautes non corrigées].
Adresse : Médiathèque André Malraux, B.P. 27216, 14107 Lisieux cedex
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Orthographe et graphie conservées.
Texte établi sur l'exemplaire de la médiathèque (Bm Lx : R150 br).
 
Napoléon au Panthéon de l'Histoire
Résumé de tout ce grand homme a fait de Merveilleux
par
Pierre Colau

~ * ~

Napoléon au Panthéon de l'Histoire (page de titre)

~ * ~


Honneur à la liberté qui sur tous les théâtres de la capitale, ressuscite le grand homme dont l'ombre seule effrayait le gouvernement anti-national que la valeur des immortels enfans de Lutèce vient de renverser.

Les destinées de Napoléon sont accomplies ; il n'est plus ! Cependant, il est encore de ces hommes à qui la nature sembler n'avoir donné des yeux que pour`ne point voir, qui demandent ce que deviendra sa mémoire ?

C'est en résumant ce que le vainqueur des Rois de l'Europe a fait de grand, que nous répondons.

Il a quitté la terre, le guerrier étonnant qui disait à ses soldats, en leur montrant les pyramides : « Songez que du haut de ces monumens, quarante siècles nous contemplent ! ! »

C'est en vain que quelques détracteurs de sa gloire, dont les assertions mensongères sont démenties par la voix du monde entier, voudraient encore contester les talens militaires de Napoléon. Sans affirmer avec tant de doctes écrivains, qu'il a surpassé Aléxandre et César, admirant le génie du grand capitaine qui honora la France, nous laissons à l'impartiale postérité le soin de confirmer le jugement des contemporains, en nous bornant à retracer une esquisse des nombreux exploits de l'homme du siècle. Nymphes de l'Adige et du Tagliamento, les échos de vos rives rediront aux races futures que Napoléon a conquis deux fois la superbe Italie ! que la première conquête (1), procura à la France la paix, trente millions, et les chefs-d’oeuvre immortels que l'invasion de 1815 nous a ravis.

Après avoir cueilli les palmes du Jourdain, il revint au bord de la Seine écraser l'hydre dont les mille têtes menaçaient de dévorer la France.

Nouvel Annibal, il a franchi le front glacé du Saint-Bernard, pour tomber comme la foudre sur l'ennemi surpris.

Napoléon a subjugué tous les états de l'Allemagne ; il a posé les couronnes de Naples, d'Espagne, de Hollande et de Westphalie sur la tête de ses frères ; après qu'il se fut placé lui-même, par son courage sur le premier trône de l'univers ! Enfin, il a fait triompher les enseignes de la France sur les bords de l'Éridan, du Tibre, du Danube, du Nil, du Jourdain, de l'Ebre, du Tage, du Rhin, de l'Oder et de la Moskova ; et toujours le premier, à la tête de ses invincibles colonnes, il a combattu de sa personne dans cinquante-sept batailles, et ajouté vingt-trois départemens à l'Empire Français.

Quelques personnes prétendent que Napoléon ne fut pas aussi grand politique que grand guerrier ; cependant il a terrassé l'anarchie, enchaîné la discorde, relevé les autels, fait taire toutes les passions, ôté et donné des trônes, et forcé pendant quinze ans tous les Rois de l'Europe à reconnaître sa puissance.

On lui reproche de grands torts, et l'on paraît assez généralement persuadé que son ambition démesurée a causé sa perte. Mais quel est l'homme qui, dans le haut rang où il était monté, pourrait gouverner trente millions d'hommes sans qu'on lui adressât des reproches plus ou moins fondés ? Quel, est le conquérant qui n'eût point d'ambition ?

Napoléon, disent les anciens partisans de la république, avait enchaîné la liberté ; il gouverna à la manière des despotes. Le reproche est spécieux. Mais à l'époque où il prit les rênes du gouvernement, il n'y avait peut-être que ce moyen pour comprimer les partis toujours prêts à s'entre-déchirer ; ailleurs le temps a prouvé que sans cette volonté altière qui déconcerta plus d'une fois les projets de la malveillance, son règne ne se fût pas prolongé au-delà de la première année.

Mais disent les royalistes, Napoléon avait usurpé le trône. La révolution avait détruit la monarchie ; le trône était renversé ; ses possesseurs, qu'ils appelaient légitimes, n'avaient point été dépossédés par Napoléon. Il releva le trône pour lui, et peut-être sans lui ne le serait-il pas encore. Napoléon ne doit donc point être considéré comme usurpateur. Si, à la rigueur, on voulait lui appliquer ce titre, il ne pourrait l'être qu'à l'époque des cent jours, puisqu'alors il avait solennellement abdiqué ; mais qui doute que cette abdication ne fût qu'un sacrifice fait aux circonstances ?

On reproche à Napoléon le sang que sa passion des conquêtes a fait couler. On oublie ou l'on feint d'oublier que ses ennemis vaincus, ne remplissant jamais fidèlement les conditions que leur imposait la victoire, le forçaient toujours a recommencer la guerre ; or, quelle que fut son ambition, il n'est pas exact de dire qu'il a prodigué des flots de sang pour le seul plaisir de faire des conquêtes : c'est au malheur des temps encore plus qu'à lui, qu'il faut attribuer la mort de tant de victimes, immolées à la politique des souverains ; mais personne ne peut nier que Napoléon, en plaçant la France au premier rang des nations, avait su la rendre florissante ; aucun de nos vieillards ne pourrait dire qu'il a vu une époque plus brillante que celle où la fille des Césars vint s'unir à l'empereur des Français.

Les ennemis de Napoléon l'accusent d'avoir, pour consolider sa puissance, employé des moyens odieux et criminels.
 
Sans examiner jusqu'à quel point l'accusation est fondée, nous répondons : l'intérêt des gouvernemens que l'on décore pompeusement du nom de politiques, quelquefois même l'impérieuse nécessité de veiller à leur propre conservation, commandent des mesures que la justice et l'humanité réprouvent également, auxquelles, tout odieuses qu'elles sont, des princes réputés bons ont trop souvent eu recours. Au surplus, entouré de toutes les illusions du pouvoir et des basses adulations de ses faux amis, Napoléon n'était pas un dieu ; en le plaçant au rang des plus grands hommes, nous sommes loin de vouloir justifier toutes ses actions ; mous croyons même que quelques-unes sont injustifiables.

Cependant ses détracteurs ne peuvent empêcher qu'on ne reconnaisse en lui des vertus, au premier rang desquelles il faut placer la générosité et la clémence. Né sait-on pas que c'est à la première que des monarques vaincus et sans espoir ont dû la conservation de leurs couronnes ? Ne sait-on pas qu'à diverses époques il pardonna et fit grâce de la vie à plusieurs de ceux qui avaient conspiré contre la sienne ? Hélas ! on sait aussi que la plus noire ingratitude arma de nouveau contre lui ceux qu'il avait sauvés (2).

Après avoir étonné le monde pendant vingt ans, Napoléon est tombé par un concours de circonstances telles que l'histoire, à aucune époque, n'en présente de semblables. Le vainqueur des rois, le dominateur des nations, vit les élémens conjurés arrêter tout à coup le cours de ses triomphes ! La honteuse défection de ses alliés, dix-sept armées marchant contre lui, et la déloyauté de plusieurs de ceux qu'il avait comblés de biens et d'honneurs, achevèrent ce que les flammes de Moscou et les frimats du nord avaient commencé.

Cependant Napoléon avec soixante mille braves, faibles débris de son invincible armée, défendant pied à pied le sol de la patrie, tint encore en échec, pendant trois mois, toutes les forces de l'Europe. La campagne de France fut pour les guerriers français l'époque des prodiges, et la trahison seule empêcha la destruction des Tartares que les plaines de Saint-Denis, des Vertus et de Pantin devaient tous engloutir.

Napoléon, voyant la capitale de son empire, ainsi que Lyon et Bordeaux, livrée à l'ennemi, abdiqua pour ne point prolonger, peut-être inutilement, l'effusion du sang humain.

Relégué dans une île de la Méditerranée, tout le inonde connaît les causes qui, un an plus tard, le firent reparaître sur la grande scène politique de l'Europe ; tout le monde sait que l'impéritie et la mauvaise foi des Bourbons, en excitant le mécontentement général, préparèrent son retour. Par un de ces événemens que la postérité aura peine à croire, il sortit de son île accompagné seulement de huit cents grenadiers de son invincible vieille garde ; et c'est avec cette faible escorte qu'il parvint à se replacer sur le trône sans brûler une amorce. Mais ses destins étaient changés sans retour ; la fortune n'avait voulu le favoriser qu'un moment, et ce colosse formidable fut définitivement brisé à Waterloo (3) où périrent les premiers soldats du monde.

C'est alors que Napoléon, par une de ces résolutions que lui seul était capable de prendre, après avoir abdiqué la suprême puissance une seconde fois, alla se livrer à ses plus cruels ennemis. Il croyait les trouver grands et généreux, il se trompa. Loin de lui permettre de se reposer sur le sol britannique, on le priva de sa liberté, et le héros malheureux fut conduit sur le rocher brûlant qui devait lui servir de tombeau.

Depuis cette époque, Napoléon, prisonnier dans une île au sein des mers de l'Afrique, ne devait plus inspirer aucune crainte ; il était mort civilement, mais le souvenir de ce qu'il avait été ne pouvait pas mourir. Tant de choses parlent pour lui à l'oreille, aux yeux et à la pensée ! ! ! Le Code civil de la France, adopté presque généralement par tous les peuples de l'Europe, suffirait pour immortaliser son nom, s'il n'avait tant d'autres droits à l'admiration des mortels. Napoléon protégea les arts, encouragea les savans, et fut lui-même jugé digne d'être admis pariai eux en qualité de membre de l’Institut.
   
Le nombre des travaux exécutés pendant le cours de son règne est immense. Nous ne citerons que les principaux. On lui doit la belle route du Simplon, la fondation d’une ville dans la Vendée, la confection du port de Cherbourg, les grands travaux exécutés à Dunkerque et à Anvers, les nombreux embellissemens de Lyon et de Bordeaux, plusieurs canaux rendus navigables, etc,

Il a fondé l’ordre de la Légion d'honneur, la Maison dés orphelines de cette Légion, l'École polytechnique et l'École mi1itaire de Saint-Cyr. C'est aussi à Napoléon qu'on doit la première exposition des produits de l'industrie française, ordonnée par un arrêté du 13 ventôse an 9 (4 mars 1801), et les médailles d'or, accordées à titre d'encouragement aux fabricans et aux chefs de manufactures.

Les monumens qu'il a fait exécuter ou dont il a ordonné la construction dans Paris, sont deux arcs de triomphe, deux temples, quatre palais, dix marchés, quatorze fontaines monumentales, soixante d'une moindre grandeur destinées à l'arrosement des principales rues, des abattoirs publics, des abreuvoirs, le bassin de la Villette, quatre ponts, des quais magnifiques, des aqueducs, des greniers d'abondance, la superbe colonne de la place Vendôme, faite avec les canons d'Austerlitz ; celle de la place du Châtelet, qui retrace aussi nos victoires ; la restauration du Luxembourg, celle de la porte Saint-Denis et l'achèvement du Louvre.

A Saint-Denis il a fait élever des autels expiatoires aux trois races de rois dont, pendant la révolution, on avait profané les tombeaux.

Napoléon a fait abattre la colonne de Rosbach, élevée pour perpétuer le souvenir d'une défaite des Français ; il a reconquis en Espagne, l'épée de François Ier, rendue par ce monarque lorsqu’on le fit prisonnier à Pavie. La prise de Berlin le mit en possession de celle du grand Frédéric, et l'épée de Thomas Kouli-Kan fut déposée à ses pieds par des ambassadeurs de Perse.

Voilà ce que fit celui à qui le successeur des Césars donna sa fille, celui que le chef de l'Eglise était venu couronner, celui, enfin que les rois avaient consenti de nommer leur frère ! Banni de sa patrie, loin de son épouse et de son fils bien-aimé, Napoléon n'a point cessé d'être grand dans son malheur. Il est mort en faisant des voeux pour la France, en tournant ses regards vers elle. Et ce qui prouve qu'il ne fut point méchant, c'est que des amis, dont l'antiquité n'offre point le modèle, s'étant volontairement attachés à sa mauvaise fortune, ont recueilli ses derniers soupirs.
   
Mais quoi ! le règne d'un prince ami de la gloire nationale, des législateurs prévenus ou timides, ont repoussé du Panthéon français les cendres du grand Napoléon ! Espérons qu'elles n'en seront point exclues (4) sans retour ; en attendant le jour de son apothéose, celui qui le premier salua la nation du nom de grande, est au Panthéon de l'histoire, dont l'envie et la haine ne peuvent arracher les pages immortelles.


NOTES :
(1) Pour faire cette conquête il détruisit successivement, avec une armée qui d'abord manquait de tout, cinq armées disciplinées, commandées par les meilleurs généraux de l'Europe. Il avait alors vingt-six ans.
(2)De ce nombre est Polignac, l’un des coopérateurs de la machine infernale du 3 nivose, et l'un des complices de Georges Cadoudal et de Pichegru.
(3) On sait que la trahison ne fut pas étrangère à ce grand désastre.
(4) Ce n'est point du Panthéon que les cendres de Napoléon ont été exclues ; mais s'opposer à ce quelles reposassent sous la colonne qui retrace notre gloire et la sienne, nous semble l'équivalent de l'exclusion du Panthéon.


Le Rocher de Saint-Hélène
Ou
Le Tombeau de Napoléon

Air - Souffle de l'Être qu'on adore.

Sur un rocher, au sein de fonde,
Napoléon trouve un tombeau ;
Et quant il y descend, le monde
Voit du jour pâlir le flambeau.
Que ne le frappiez vous, O Parques !
Lorsque ses destins glorieux
En foule poussaient les Monarques,
Devant son char victorieux.

Alors les beaux-arts, le génie,
Prenant un vol audacieux,
Sous les auspices d'Uranie,
Élevaient son nom jusqu'aux cieux !
La Seine, le Rhône, et la Loire,
Fixaient ses soins les plus constans,
Et les monumens de sa gloire,
Semblaient braver la faulx du temps.

Pour lui, la muse de l'histoire
Du poète inspirait les vers,
Et cet amant de la victoire
A ses pieds voyait l'univers !
Tant que son, aigle tint la foudre,
Il eut cent mille adulateurs ;
Dés que son aigle fut en poudre,
Il eut cent mille accusateurs !

De ce géant tombé du trône,
Les Rois devaient plaindre le sort !
Qui donc, sous la brûlante zône,
Livra leur captif à la mort ?
Qui donc, n'écoutant que la haine,
Refusa d'être généreux,
Et chargea d'une indigne chaîne
Les bras du guerrier malheureux ?

Faussant la foi de l'Angleterre,
Rougissez, geoliers inhumains ;
Le Héros qu'admire la terre
Avait mis son sort en vos mains.
Hélas ! il n'est plus, ce grand homme
Que l'envie a voulu flétrir ;
Mais quand l'univers le renomme,
Sa mémoire ne peut mourir.

Au tombeau s'il eût pu descendre
Parmi ses vieux soldats en pleurs,
Sur l'urne qui contient sa cendre
Leurs mains auraient jeté des fleurs :
Tous leurs voeux, quand le temps couronne
Son nom de la haine vainqueur,
Sous notre immortelle colonne
Marquent la place de son coeur.

PIERRE COLAU,
Fondateur de la société lyrique des Bergers de Syracuse


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