TURENNE, Colonel-comte Pierre Joseph
de (17..-18..) : Résumé de la questions des haras et des remontes,
suivi de quelques expériences et d'un nouveau système d'éducation des
chevaux.- Paris : J. Dumaine, 1844.- VII-107 p. ; 22,5 cm.
Numérisation : O. Bogros pour la collection électronique de la Médiathèque André Malraux de Lisieux (11.IV.2016) [Ces textes n'ayant pas fait l'objet d'une seconde lecture contiennent immanquablement des fautes non corrigées]. Adresse : Médiathèque intercommunale André Malraux, B.P. 27216, 14107 Lisieux cedex -Tél. : 02.31.48.41.00.- Fax : 02.31.48.41.01 Courriel : mediatheque@lintercom.fr, [Olivier Bogros] obogros@lintercom.fr http://www.bmlisieux.com/ Diffusion libre et gratuite (freeware) Orthographe et graphie conservées. Texte établi sur l'exemplaire de la Médiathèque (Bm Lx : br 726) RESUMÉ DE LA QUESTION DES HARAS ET DES REMONTES, SUIVI De quelques Expériences et d'un nouveau Système D'ÉDUCATION DES CHEVAUX. PAR LE COMTE JOSEPH DE TURENNE, Ancien Officier supérieur d'état-major.
« La Question chevaline n'est pas jugée ;
« nous dirons plus , elle n'est pas encore « assez éclairée ».
AVERTISSEMENT.
IL y a environ quinze mois que la Société royale de St-Quentin, dont
nous avons l'honneur d'être membre, nous chargea de lui faire un
rapport sur les haras et sur la polémique élevée au sujet de cette
question. Nous avons dû prendre connaissance de tout ce qui s'est écrit
de saillant sur cet important sujet. Nous avons reconnu bientôt, que
notre travail, pour être complet, devait dépasser les bornes d'un
simple rapport ; et nous nous sommes déterminé à le livrer à
l'impression.
Nous entrons donc à notre tour dans la polémique soulevée par l'expérience inquiétante de 1840. Cette question est d'une nature complexe. Elle est à la fois politique, militaire et agricole. Il nous a paru qu'elle avait été, considérée jusqu'ici , tantôt sous une de ces faces, tantôt sous une autre, mais point encore dans son ensemble. Un militaire ne voit pas toujours en agriculteur. Un agriculteur, pas toujours en militaire. Certaines vues ne sont ni militaires, ni agricoles. Ce motif nous a engagé à résumer la question. Nous avons servi, nous avons cultivé, nous avons élevé. Nous apportons dans la discussion le tribut de la double étude, qu'en ces diverses positions, nous avons faite toute notre vie de la question des haras. Ce qu'on va lire a été le sujet d'un mémoire remis en 1835 au ministre de la guerre, et d'un autre, qui a reçu un commencement d'impression en 1831. Nos idées n'ont pas varié pendant ces dix-huit années ; et l'expérience les a fait passer, pour la plupart, de l'ordre des idées dans celui des faits. Nous avons peut-être, le premier, dès 1825, demandé la réunion des haras à la guerre. Pourrions-nous avoir changé, lorsque ce département a visiblement fait beaucoup pour l'industrie chevaline, qui ne saurait renaître que sous son patronage ? Nous n'avons jamais flatté le pouvoir ; mais nous nous montrerons toujours appréciateur équitable du bien opéré en faveur de notre pays. Il nous est pénible de nous trouver en opposition avec des personnes dont l'approbation nous serait précieuse, notamment avec M. le marquis de Torcy, pour lequel nous professons autant d'estime que d'affection. Mais il a trop d'esprit pour ne pas voir dans cette opposition même, le prix que nous mettrions à son adhésion ; et il nous pardonnera de travailler à la conquérir. TABLE
DES MATIÈRES. 1re PARTIE.
2e PARTIE.
3e PARTIE.
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