Il est des localités complètement déshéritées : Lisieux est de ce nombre. Cité gauloise, ville romaine, siège épiscopal, chef-lieu d'un des grands fiefs de Normandie au moyen-âge, elle n'a trouvé, à aucune époque, un historien pour écrire ses annales et mettre en lumière les actes de ses pontifes et des plus distingués de ses citoyens. On a même été jusqu'à nier, indirectement la possibilité de raconter son histoire, en proclamant, dans des documents officiels, qu'elle ne possédait pas d'Archives.
Sans doute la Révolution, plus barbare en France, que dans les autres pays, a dispersé et anéanti en partie les riches chartriers de l'Evêché et du Chapitre ; mais les cartons de la Municipalité contiennent aussi des pièces qui ne sont pas dépourvues d'intérêts, même pour l'histoire générale. Tout s'enchaîne, et si, comme on l'a répété souvent, nous ne pouvons espérer une bonne histoire de France, qu'après avoir donné à chaque localité, puis à chaque province des histoires particulières, les modestes Archives Municipales de Lisieux pourraient peut-être éclairer, jusqu'à un certain point, des faits politiques.
Dans le volume de la Collection des Documents Inédits contenant les inventaires des Archives ou des Bibliothèques Départements (1) on lit ce qui suit : "Il ne faut pas s'attendre à découvrir à Lisieux des pièces d'un haut intérêt : la ville, tout épiscopale, gouvernée civilement et militairement par des évêques, revêtus du titre de comtes, a fort peu figuré dans les évènements politiques de la province, ou même dans la conquête des libertés communales obtenues par tant d'autres villes. Tous les faits dont elle a pu être témoin n'ont été que partiels, sans retentissement extérieur, et se sont pour ainsi dire passés en famille.
Ajoutons que neuf fois cette ville a subi le pillage, l'incendie de ses maisons, la destruction de ses archives.
L'Hôtel-de-Ville de Lisieux ne possède plus que des registres de délibération depuis le XVIe siècle et un grand nombre de parchemins de la même époque, relatifs à des taxes et impositions de tout genre, frappées sur les habitants après la réduction de la ville en 1590 par Henri IV...... Je dois au secrétaire de la mairie, M. Dingremont, la connaissance parfaite de presque toutes ces pièces, que depuis de longues années il s'est appliqué à déchiffrer et à analyser. Les seuls renseignements importants qui s'y trouvent sont relatifs aux évènements de la Saint Barthelemi," etc.
A l'inventaire fort écourté qui suit ces phrases, je vais essayer d'en substituer un qui donne une idée vraie des ressources à la disposition des travailleurs dans les Archives municipales de Lisieux. J'ai fait pour moi-même ce travail dans les mois d'avril, mai et juin 1860 ; les pièces n'étaient point encore inventoriées d'après les nouvelles méthodes : je vais essayer de les grouper dans leur ordre logique.
Les bourgeois de Lisieux ne composèrent jamais une commune. Rouen, Evreux, Caen, Pont-Audemer et Falaise furent, je crois, presque les seules villes de Normandie à jouir de ce privilège, dès une époque reculée. Cependant, le 30 mars 1448, après Pâques, l'Evêque fit des ordonnances par lesquelles était constitué un Conseil "pour traictier des besongnes et affaires" de la ville avec les procureurs, ménagers et receveur des bourgeois, suivant l'usage des autres bonnes villes de Normandie. On rappelle, dans le préambule, qu'en agissant ainsi on ne fait que se conformer aux manières et usages antérieurs ; cependant il s'agit là évidemment d'une concession nouvelle, octroyée par l'Evêque à son avènement, car il n'y avait pas de lieu de réunion, de maison commune, de parloir aux bourgeois.
En cette même année, on achète de Olivier Néel, écuyer, et de la damoiselle sa femme un manoir, jardin et héritage, pour tenir les assemblées. L'Evêque accorda son autorisation "sans préjudice de ses droits et juridiction".
Ces deux actes émanent de l'un des plus illustres pontifes de Lisieux, Thomas Basin. Le second n'est qu'une copie du XVIIe siècle ; mais le premier, original, aurait pu figurer parmi les pièces recueillies par M. J. Quicherat, à la suite des oeuvres du prélat, préférablement à certaines collations de bénéfices d'un mince intérêt et d'ailleurs pures formules de Chancellerie.
On trouve aussi, dans nos Archives, l'original, scellé d'un grand sceau de cire verte avec lacs de soie rouge et verte, de la capitulation faite par Thomas Basin avec les officiers de Charles VII, le 18 août 1449, et ratifiée par le roi, à Verneuil, le même mois.
M. Quicherat paraît avoir ignoré également l'existence de cet original, où il aurait trouvé quelques variantes philologiques à la transcription qu'il a donnée (tome IV, p. 174 et suiv.) d'après le Trésor des Chartes. Il aurait encore pu rattacher, peut-être, aux documents concernant Thomas Basin, deux pièces dont je vais faire mention.
I. - Confirmation de la capitulation conclue par la ville de Lisieux avec les troupes du duc de Berry, qui venait d'être proclamé à Rouen duc de Normandie, souscrite par Odet d'Aydic, seigneur de Lescun et de Castillon, son lieutenant général, 8 octobre 1465. Original en parchemin portant la signature autographe du sire de Lescun, sans trace de sceau, bien qu'il soit dit scellé "du scel des armes de Monsr Dachon, en l'absence du nre".
II. - Lettres d'abolicion accordées par le roi Louis XI aux habitants de Lisieux qui s'étaient soumis sans son congié et licence, à son frère le duc de Berry. Datées d'Argentan, décembre 1465. Original en parchemin scellé du grand sceau de cire jaune.
Dans cet ordre de pièces, on peut encore mentionner deux délibérations, des 14 et 15 janvier 1590, relatant les négociations pour la reddition de la ville au roi Henri IV, et un rôle de contribution de guerre, s'élevant à la somme de 25,000 écus, imposée par le prince aux bourgeois de Lisieux, après la reddition de la ville. Signature autographe. Ce rôle est nominal et intéresse, par conséquent, un certain nombre de familles de noblesse ou de magistrature originaires de Lisieux. Le plus chargé est le conseiller Lambert (des Lambert de Formentin et d'Herbigny) taxé à 700 l. ; par Jacques Mauduit de la Rozière, 600 l. ; Richard Buchard, 80 l., ect...
Le dépouillement des Registres de délibérations fournira aussi quelques faits militaires utiles pour éclaircir les marches des armées de la Ligue en Normandie et l'attitude des Huguenots.
La ville de Lisieux vit rarement dans ses murs des rrois ou des personnages élevés en dignité, depuis que la Normandie eut passé de la domination des Plantagenet aux mains des Français. Les registres municipaux n'en font aucune mention.
D'autres pièces relatent l'entrée solennelle du roi Henri IV et de la reine, sa femme, en 1603. Le maréchal de Fervaques était alors gouverneur de la ville.
Ces documents établissent le total de la dépense, cadeaux compris, à 1,397 l. 5 s. 3 deniers.
J'ai remarqué surtout une quittance donnée par damoiselle Collette Houssaye, femme de noble homme Charles de Sainct Pierre, sieur de Vassy et de Mailloc, aux habitants de Lisieux, pour 500 l., prix d'un cheval à poil grix qui auroit esté par eulx présenté au Roy notre souverain seigneur lors de son arrivée en ceste ville de Lisieux qui faut au mois de septembre mil six centz troys".
On trouve quelques lettres de Souverains. Ce sont généralement des circulaires aux bonnes villes à l'occasion de faits importants ; mais elles portent les signatures autographes.
Deux lettres de Charles VIII, relatives à la rébellion du duc d'Orléans, sans dates. On peut les fixer de 1487 à 1490.
Lettre de Loys XII annonçant aux habitants de Lisieux la mort de son prédécesseur, datée du 8 avril (1498).
Lettre de Henri III, du 12 mars 1585, exhortant les habitants de Lisieux à la fidélité.
Lettres, datées de Rouen 24 et 28 mars 1585, touchant les incidents de la guerre civile, signée de (M. le Veneur de) Tillières (sic), gouverneur de Normandie pour le roi.
Lettres datées de Rouen, 24 avril et 9 mai 1585, signées Carouges, lieutenant du roi en Normandie, ayant trait aux mesures à prendre pour la garde de la ville.
Copie d'une lettre de Henri IV, du 25 décembre 1591, demandant aux habitants de Lisieux, cinquante lits pour les blessés du siége de Rouen. Je ne l'ai pas retrouvée dans la correspondance publiée par M. Berger de Xivrey.
Comme annexes aux registres municipaux, dans le cinquième registre sont de très-curieuses lettres, une du duc de Bouillon, deux du duc d'Aumale, relatives aux faits de guerre de l'année 1562, avec cachets aux armes des deux princes et signatures autographes ; enfin, une lettre du duc de Guise, datée du camp près Orléans, le 13 février 1562 (1563), répondant aux bourgeois de Lisieux, qui avaient imploré son secours, qu'il ne peut de si loin agir efficacement en leur faveur (f° 138).
Jusqu'aux temps modernes, les documents financiers se trouvent en petit nombre. J'ai analysé seulement les concessions ou octrois accordés par les rois aux bourgeois, afin de leur permettre d'entretenir les fortifications de la ville. C'était, je crois, avec le produit de l'herbe et de la pêche des fossés, et la location des tours en temps de paix, le seul revenu municipal.
La collection est assez complète, on en jugera par les dates : 1432 - 1457 - 1460 - 1462 - 1469 - 1495 - 1498 - 1515 - 1516 - 1520 - 1528 - 1566 - 1570 - 1575 - 1578.
J'ai eu le regret de ne pouvoir mettre la main sur un seul des comptes du receveur. On sait combien ces sortes de pièces fournissent de détails précieux sur les arts et les artistes. Les Registres des délibérations y suppléent heureusement en partie.
Il y en a sept qui embrassent environ cent ans, de 1477 à 1573. Un manque pour les années 1554 à 1562. On sait qu'en cette dernière année la ville fut affreusement saccagée par les Huguenots. En outre, un mince registre du XVIIe siècle. Ces registres ne sont que des cahiers de format différent, reliés après coup. Ils traitent en grande partie des affaires des fortifications, dont l'intérêt est tout local. On y trouve cependant quelques faits d'un autre ordre et d'un intérêt moins restreint, dont voici l'énumération :
- le 14 mai 1509, une ordonnance contre les lépreux (II, f° 18, r°).
- le 16 avril 1540, nomination de députés "por aller deuers monseignr le Cardinal et luy faire la reuerence quant il sera au Bec deux ou trois jors et que le procureur et vng des mesnagers achaterait six paons et deux xij,nes de chapons por présenter à mondt seignr" (III, f°, 101, v°).
Il s'agit du cardinal Le Veneur de Tillières, évêque de Lisieux et abbé du Bec.
- A la date du 18 août 1563, ils constatent une épidémie ou peste à Lisieux. Le 24 octobre, la délibération a lieu au palais épiscopal "pour raison que l'hostel de lad. ville est infesté de peste et les envyrons dicelle". Le 7 novembre, on va, pour la même cause, délibérer hors la ville, au château des Loges (VI, fos 52, 62, 77).
- Enfin, les faits relatifs à la Saint Barthelemy offrent un certain intérêt. C'est seulement en étudiant, consciencieusement et sans parti pris, ces documents locaux qu'on pourra saisir avec vérité le sens de cet acte de politique et ses suites dans les provinces, choses jusqu'ici fort exagérées.
On peut voir au registre VIIe (f° 340, v°) l'effet produit à Lisieux par la nouvelle du massacre du 24 août, dont on a connaissance le 27 et qui est qualifié de "seditions aduenues à Paris".
Suivent des copies de lettres de M; de Carrouges, arrivées le 28, ordonnant l'emprisonnement des principaux huguenots (f° 343, r°). Injonction à son de trompe et cry public, par le gouverneur Fumichon, aux huguenots de se présenter "sur paine de vye" le jour même (f° 242, v°). Délibération du 1er septembre, maintenant en liberté, sous caution, Albert de Coyère et son fils, en leur qualité de "cirurgien". C'est M. Jehan Lambert, sr de Formentin, le plus forcené ligueur , qui se porte caution (f° 343, r°).
Taxe sur les huguenots pour les nécessités de la garde de la ville (f° 343, v°), c'est-à-dire, pour solder ceux qui doivent leur être substitués dans cette garde. Ils s'étaient rendus trop suspects, par leur conduite antérieure, pour qu'on pût leur laisser, sans témérité, des postes de confiance.
Déclaration du roi, datée de Paris 28 août 1572, disant que c'est par l'ordre exprès de Sa Majesté que les massacres de Paris ont été faits et pour des causes autres que la religion, et qu'Elle entend néanmoins qu'on exécute l'Etdit de pacification (f° 345). Ces lettres arrivèrent à Lisieux après le 1er septembre, le quatrième jour de leur date, huit jours après la "sédition" de Paris.
Les faits de guerre, utiles pour l'histoire générale, sont rares dans notre ville, dont les bourgeois n'ont jamais été belliqueux et dont l'assiette n'offrait pas une résistance suffisante pour faire une place forte de premier ordre. On peut citer cependant :
I. Accord fait par les habitants de Lisieux avec les dix franc-archers qu'ils étaient tenus de fournir aux Ordonnances du bailliage d'Evreux, 5 novembre 1450.
II. Instructions des archiers de retenue de l'eslection de Lisieux faictes en l'an CCCC soixante et dize sept. En tête du premier registre des délibérations.
III. Etat des vivres et munitions à distribuer aux hommes d'armes et archers en 1586. Cahier de papier contenant des détails curieux.
IV. Inventaires de l'artillerie de la ville en 1484 (Registre I f° 11) ; 1520 (III. f° 40, 41) ; 1567 (VII. f° 15. r°).
On peut rattacher jusqu'à un certain point aux faits militaires, un exercice fort en honneur au XVIe siècle dans la bourgeoisie, et encore persistant, de nos jours, dans certaines localités de la Belgique et des Flandres, le tir au Papegay ou Papegault. Il en est question au f° 360 r° du VIIe Registre, année 1573. On trouve de plus, dans les cartons, une ordonnance du Roi relative au tir du papegault, énumérant les priviléges et prérogatives du vainqueur. Août 1576.
Les Archives départementales possèdent aussi un registre volumineux sur le papegault de Lisieux.
Un collége fut établi en 1570 par la municipalité ; mais la seule mention qui en soit faite concerne l'acquisition des deux maisons destinées à l'installer. (VIIe Registre fos 274, 275).
Contrairement aux usages de nos jours, c'étaient les professeurss et non les élèves qui habitaient les bâtiments du collége. Celui-ci passa au XVIIe siècle dans les mains des Eudistes.
Le silence que nous trouvons pour ce qui concerne la Science, règne aussi à l'endroit des Beaux-Arts. C'est en très petit nombre que les noms d'ouvriers ou d'artistes figurent dans les Registres municipaux. Pour l'oeuvre de pierre, il faut se borner à quatre.
Jehan Yves, machon, fait le "traestre" du pont de la porte de Caen, en 1487 (I f° 18 r°).
Guillot et Thomas de Samaison maçons en 1507, (II. f° 9 r°), bâtissent la tour près la porte de Caen. Le premier est qualifié ailleurs de "maistre ouvrier maçon de l'esglise Sainct-Jacques". (II f° 25 r°).
Pierre Boscage, maistre maçon en 1508 (II. f° 14 r°).
Les maîtres charpentiers sont au nombre de cinq. A quelqu'un d'eux, sans doute, sont dûes certaines de ces remarquables maisons de bois, qui rendent notre ville si intéressante pour les étrangers et dont nos concitoyens mettent tout leur zèle à se débarrasser. Puisse le nom de ces habiles ouvriers survivre à leurs oeuvres !
Guillaume Ferey de Coquainvillers et Jehan Ferey, son neveu maistre ouvrier de carpenterie, en 1510 (II. f° 25. v°).
Martin Le Duc et Alain Martel, en 1524 (II. f° 121. v°).
Pierre Vastier, en 1572 (VII. f° 342. v°) ;
Il n'est pas permis d'oublier non plus Jehan Mareys, serrurier, 1523 (II. f° 108. v°) ;
François Le Bourgoys, arbalétrier 1562 (V. f° 20. r°) ;
Pierre Aubert, fondeur ;
Vincent Legras, vitrier, qui fait en 1570 des vitraux armoriés pour la maison commune.
Malgré leur réunion en commune, les habitants de Lisieux ne purent jamais obtenir le droit de faire eux-mêmes leur police. L'Evêque se maintint toujours dans la possession de cette prérogative de sa suzeraineté. Lui seul nommait le sénéchal, plus tard le lieutenant de police, et quoique les bourgeois souffrissent impatiemment ce joug fort peu pesant du reste, et fissent de continuelles entreprises pour s'en affranchir, ils ne purent y réussir, et le 25 mai 1785 encore, malgré ce vent d'émancipation qui soufflait alors, ils sont forcés de consentir dans ce sens une transaction conservée dans les cartons.
Rattachons à cet article une liasse relative à la translation des cimetières de la ville à la croix S.-Ursin, en 1782. Malgré leur date récente, ces pièces contiennent des renseignements utiles pour l'archéologue.
Enfin, on rencontre çà et là, dans les divers documents dont je viens de donner l'énumération, des renseignements sur des familles d'origine Lexovienne, qui se sont fait une place dans l'histoire :
Le Bas de Préaux et de Fryhardel, De Bailleul,
De Boctey de Marolles et du Boulley, Le Filleul,
Lambert de Formentin et d'Herbigny,
De Longchamp de Fumichon,
De Mannoury du Mont de la Vigne,
De Mauregard,
D'Osmont de Malicorne,
Parey de Combrey,
Le Pellerin de Gauville,
De Querville,
De la Reue,
De St-Denis de Mailloc,
Le Vallois de Putot et d'Ecoville.
Sans compter celles dont peuvent parler les registres de l'Etat civil, dont je n'ai pas fait le dépouillement et qui remontent, sans lacune importante, pour St. Désir à 1547, pour St. Germain à 1578 et pour St. Jacques à 1613.
Les Archives modernes, à partir de 1789, sont très-considérables, et fournissent des matériaux très-abondants pour l'histoire de la Révolution ; mais il n'entre pas dans mon plan d'en donner l'énumération.
La nomenclature que je viens d'esquisser est-elle complète ? Je n'oserais le prétendre. Elle renferme toutes les pièces dont j'ai eu communication ; mais il s'en trouverait d'autres sans aucun doute, dans les cartons d'affaires de la Municipalité. Un Cartulaire de la Cathédrale, du XIIIe siècle, dit on, est depuis de longues années, à titre de prêt, entre les mains d'un membre de la Société des Antiquaires de Normandie, qui prépare une publication historique sur Lisieux. Beaucoup de pièces, citées par M. Dingremont dans ses intéressants opuscules, ne sont point passées sous mes yeux. Quoiqu'il en soit, on trouvera comme moi, je pense, un peu légère la manière dont nos Archives ont été appréciées dans le volume des Documents Inédits cité au début de ce mémoire.