BRÉBISSON,
Alphonse de (1798-1872) : Notice sur
la végétation de l’arrondissement d’Argentan, avec l’indication des
plantes rares qu’il renferme (1842).
Saisie du texte : S. Pestel pour la collection électronique de la Médiathèque André Malraux de Lisieux (17.IV.2014) Texte relu par : A. Guézou. Adresse : Médiathèque intercommunale André Malraux, B.P. 27216, 14107 Lisieux cedex -Tél. : 02.31.48.41.00.- Fax : 02.31.48.41.01 Courriel : mediatheque@lintercom.fr, [Olivier Bogros] obogros@lintercom.fr http://www.bmlisieux.com/ Diffusion libre et gratuite (freeware) Orthographe et graphie conservées. Texte établi sur l'exemplaire de la Médiathèque (Bm Lx : R 727) de l'Almanach Argenténois pour 1842 de J. chrétien publié à Caen chez A. Hardel. NOTICE SUR LA VÉGÉTATION DE L’ARRONDISSEMENT D’ARGENTAN, AVEC L’INDICATION DES PLANTES RARES QU’IL RENFERME. PAR A. DE BRÉBISSON _____ L’arrondissement d’Argentan, à cause de son étendue et surtout de la variété des terrains qui recouvrent son sol, présente une végétation très-riche. Beaucoup de plantes, qui sont regardées comme rares dans le reste de la France, y sont répandues sur plusieurs points. On doit présumer que toutes ses richesses, en ce genre, sont loin d’être connues complètement, cet arrondissement n’ayant point été exploré d’une manière spéciale, aussi, je dois l’avouer avant tout, excepté les parties qui avoisinent l’arrondissement de Falaise que j’habite, et que j’ai été plus à même de visiter avec soin, je n’ai pu avoir de notions très-exactes sur la végétation des cantons qui s’éloignent du cercle de mes herborisations habituelles. Pour bien connaître les productions d’une localité, il faut l’avoir parcourue en tous sens et à des époques différentes de l’année. Toutefois, si quelques découvertes restent encore à faire, j’ai, du moins, recueilli par plusieurs confrères et par moi-même, assez d’observations sur ce territoire pour oser présenter un aperçu de sa végétation, de manière à offrir quelque intérêt et désigner un bon nombre d’espèces rares aux botanistes qui voudraient y faire des recherches. Pour atteindre ce dernier but, une liste de ces plantes, empruntée à ma Flore de Normandie (1), aurait suffi, mais j’ai pensé à toute l’aridité qui est inséparable d’un catalogue et j’ai voulu l’éviter en engageant le lecteur à me suivre, en quelque sorte, dans une grande herborisation que je vais entreprendre d’un bout à l’autre de l’arrondissement. Nous nous arrêterons, de temps à autre, là où il y aura quelque plante digne d’être signalée, soit par sa rareté, soit par l’emploi qu’on peut en faire dans les arts. Puissé-je ainsi éviter l’ennui toujours voisin de tout détail scientifique ! Une différence bien sensible dans l’ensemble de la végétation que j’ai fait remarquer ailleurs (2) pour toute la Normandie, se retrouve dans l’arrondissement d’Argentan. Je veux parler de celle qui est due à l’influence des terrains et du sol. Je ne reviendrai point ici sur ces considérations géologiques que déjà, plusieurs fois, je me suis efforcé de rendre populaires, et je me bornerai à donner des exemples qui feront reconnaître que quelques plantes, propres aux terrains secondaires ou calcaires ne se retrouvent point sur les terrains de formation ancienne (terrains primitifs et intermédiaires) qui le plus souvent sont siliceux dans nos contrées. Ces derniers terrains possèdent aussi, mais en moins grand nombre, des plantes qui croissent exclusivement sur le sol qui leur est superposé. Si nous visitons les plaines calcaires qui forment la majeure partie des cantons de Trun et d’Argentan, nous verrons les moissons peuplées d’Adonis (Adonis autumnalis L.), de Pieds d’Alouette (Delphinium consolida L.), de Bluets (Centaurea cyanus L.), de Pavots ou Coquelicots (Papaver Rhœas L., P. dubium L., P. Argemone L. et P. hybridum L.), de Miroirs-de-Vénus (Prismatocarpus speculum Lherit.), de Germandrées (Tecrium botrys L.), etc. C’est en vain que nous chercherions ces plantes dans les cantons de Briouze ou dans les autres points de l’arrondissement dont le sol repose sur des terrains granitiques, quarzeux ou schisteux. Les moissons n’y renferment qu’un petit nombre d’espèces, mais qui, en revanche, y sont souvent trop multipliées ; telles sont les Galéopsides (Galeopsis ochroleuca Lam. et G. tetrahit L.), la Paquerette dorée (Chrysanthemum segetum, le Radis Ravenelle ou Russe (Raphanus raphanistrum L.), etc. Dans ces terrains, les collines et les lieux incultes, possèdent beaucoup de plantes caractéristiques. La belle Digitale pourprée (Digitalis purpurea L.), les Bruyères (Erica cinerea L., et E. tetralix L.), le petit Ajonc (Ulex nanus Smith), les Jacinthes (Scilla nutans Sm. et S. autumnalis L.), la Campanule à feuilles rondes (Campanula rotundifolia L.), la Linaire striée (Linaria striata D. C.), l’Ombilic (Umbilicus pendulinus D. C.), etc. Sur les côteaux et les pelouses des terrains calcaires, on rencontre : les Orchidées aux formes bizarres (Orchis ustulata L., O. pyramidalis L. et O. hircina Crantz, Ophrys aranifera Sm. O. apifera Sm. et O. myodes Jacq.), la Chlore perfoliée (Chlora perfoliata L.), l’Anémone pulsatille (Anemone pulsatilla L.), etc. Quelquefois il arrive que sur les plateaux des collines calcaires on retrouve quelques plantes des terrains primordiaux, telles que les bruyères, le petit Ajonc, la Digitale, etc., dont la présence semble contredire les habitudes de ces plantes. Mais, au contraire, on reconnaîtra, dans ces exemples exceptionnels, une preuve de l’influence chimique des terrains, car dans les points où se rencontrent les espèces que je viens de citer, existent des dépôts d’alluvion siliceux reposant sur les formations calcaires et composées de silex cornés ou pyromaques qui, quoique appartenant aux terrains secondaires, donnent au sol, par leur nature siliceuse, une constitution analogue à celle des terrains de grès. L’influence des terrains sur le sol est, dans certain cas, tellement prédominante que la culture même ne peut en triompher. Ainsi la Luzerne (Medicago sativa L.) et le Sainfoin (Onobrychis sativa Lam.) qui fournissent de si précieuses prairies artificielles dans les terrains secondaires, ne peuvent être cultivées avec succès dans les sols non calcaires. Cette manière d’envisager la végétation d’un pays, aurait besoin de plus de développement, qu’il ne m’est permis d’en présenter ici, pour faire saisir tout l’intérêt qui s’y rattache ; ainsi je me vois forcé de renvoyer le lecteur à plusieurs opuscules que j’ai publiés sur ce sujet, et je vais commencer l’herborisation annoncée ; qui aime les fleurs, me suive ! Les environs de Vimoutiers qui ont été explorés avec soin par les drs. Bois-Duval renferment plusieurs plantes assez rares. Les pâturages de cette contrée, comme tous ceux du pays d’Auge, présentent le Narcisse (Narcissus poeticus L.), l’Aunée (Inula helenium L.), connue des pharmaciens sous le nom d’Enula campana, le Circe laineux (Cirsium eriophorum Scop.), la grande Laiche (Carex maxima Scop.), la Gentiane croisette (Gentiana cruciata L.). Au bord de la Touques abonde le Napel (Aconitum napellus L.), plante vénéneuse qui croît habituellement dans les pays montagneux. Dans les bois d’Averne et sur les côteaux de Canapville, j’ai recueilli le Sucepin (Monotropa hypopithys L.) l’Epipactide à petites feuilles (Epipactis microphylla Willy), le Réséda raponcule (Reseda phyteuma L.), l’Aspérule des champs (Asperula arvensis L.). Le Cabaret (Asarum europeum L.) a été trouvé prés de Vimoutiers. En revenant vers Trun nous rencontrerons l’Aunée pulicaire (Inula pulicaria L.), la Caucalide à larges feuilles (Caucalis latifolia L.), l’Ophris nid d’Oiseau (Epipactis nidus-avis All.), remarquable par sa tige dépourvue de feuilles et ses racines entrelacées en forme de nid, la Globulaire (Globularia vulgaris L.), la Campanule agglomérée (Campanula glomerata L.) que l’on peut cueillir encore sur un tumulus celtique, connu sous le nom de pierre des bignes, à Fresnay-le-Buffard, avec les Phalaris peu commun (Phalaris phleoides L.) Dirigeons-nous vers Villedieu, et, au bord du chemin, nous apercevrons le Stachys d’Allemagne (Stachis germanica L.) qui croît aussi près de la forêt ; sur la petite chaîne de rochers de Villedieu et près de la grotte célèbre par une tradition qui la désigne comme ayant été le repaire d’un serpent, monstre redoutable, sont quelques pieds d’une Renoncule assez rare (Ranunculus chœrophyllos L.) Près de Tertu, M. Durand-Duquesney a récolté plusieurs belles Orchidées (Orchis fusca Jacq. et Var., Epipactis pallens Sw.), le petit Pigamon (Thalictrum minus L.) et il a découvert, dans une localité voisine, une mousse fort rare l’Hypnum nitens Schreb. La forêt de Gouffern renferme la Belladone (Atropa Belladona L.), la Gesse des bois (Lathyrus sylvestris L.), l’Astragalle faux réglisse (Astragalus glycyphyllos L.), etc. La grande Douve (Ranunculus lingua L.) croît au bord de l’étang de Silly. C’est une de ces renoncules regardées comme mortelles pour les moutons, mais le danger de celle-ci est à peu près nul, car elle aime les marécages inondés où les moutons ne peuvent aller la manger. Elle se retrouve dans des fossés près de Moulins. Les environs de la ville d’Argentan offrent, dans les moissons : le Saponaire des vaches (Saponaria vaccaria L.), le Muscari à toupet (Muscari comosum Mill.), la Ratoncule naine (Myosurus mininus L.) dont les fruits allongés rappellent la forme d’une queue de rat, l’épi de la Vierge (Ornithogalum pyrenaicum L.) ; dans les prés humides : la grande pimprenelle aux épis d’un pourpre noir (Sanguisorba officinalis L.) et l’Euphorbe de Gérard (Euphorbia Gerardiana Jacq.) qui, à Falaise, croît seulement sur les côteaux secs et élevés. En nous rapprochant de Mortrée, nous récolterons sur les bords de l’étang de Vrigny, l’Illécèbre verticillé (Illecebrum verticillatum L.) et le Fluteau rampant (Alisma repens Cav.), qui n’est peut-être qu’une variété de l’Alisma ranunculoides L., dont la racine exhale une odeur pénétrante ayant de grands rapports avec celle de la Coriandre. Les marais tourbeux qui avoisinent le Châtelier, près de Montmerrei, donnent naissance à l’Abama (A. ossifraga D. C.), charmante plante, qui ressemble à un jonc, ayant des fleurs jaunes et des étamines plumeuses et qui existe aussi, près de Rosnay, dans une station analogue, avec le Lycopode inondé (Lycopodium inundatum L.), la Néottie d’été (Neottia œstivalis D. C.) aux épis contournés en spirale, le Millepertuis des marais (Hyppericum elodes L.), le Jonc à brosses (Juncus squarrosus L.) et quelques mousses estimées des botanistes, telles que : Hypnum scorpioïdes L. et H. revolvens Sw., Sphagnum tenellum Pers. et S. contortum Schultz, etc. Dans les bruyères qui entourent cette dernière localité, je citerai encore : la Lobélie brûlante (Lobelia urens L., la Gentiane des champs (Gentiana campestris Linn.) et la Spargoute noueuse (Spergula nodosa L.) Je n’ai reconnu près de Rannes que l’Isnardie (Isnardia palustris L.), la Tormentille rampante (Tormentilla reptans L.) et un lichen, le Stereocaulon dactylophyllum Flörcke, qui soient dignes d’être mentionnés. Avant de suivre le cours de la rivière d’Orne, dont les eaux, et surtout les bords nous offriront la plus abondante récolte, particulièrement en cryptogamie, j’indiquerai çà et là quelques bonnes espèces. A Neuvy : l’Orchis des marais (Orchis palustris Jacq.), le Sénécon à feuilles de Roquette (Senecio erucœfolius Huds.), et la Kélérie en crête (Kœleria aristata Pers.) A Basoches : la Limoselle (Limosella aquatica L.). A Rabodanges : l’Orobanche bleue (Orobanche cœruba Vill.) Dans les marais de Briouze : les Choins brun et blanc (Shœnus fuscus L. et S. albus L.), la Violette des marais (Viola palustris L.), le Comaret (Potentilla Comarum Scop.), les Rossolis (Drosera intermedia Hayn. et D. rotundifolia L.) A St.-Hilaire : la petite Renouée (Polygonum minus Ait.) Aux Yveteaux : la Cymbalaire (Linaria Cymbalaria Mill.) Les côteaux garnis de bois et de rochers qui bordent la rivière d’Orne depuis Mesnil-Glaise jusqu’au Pont-des-Verts présentent un grand nombre d’espèces de plantes intéressantes que je citerai quand nous visiterons les diverses localités où elles croissent exclusivement. Mais je vais indiquer d’abord celles qui se retrouvent dans presque toute la longueur de cette ligne, et qui cependant sont peu communes ailleurs. Telles sont : le Siléné penché (Silene nutans L.) qui exhale une odeur si agréable après le coucher du Soleil, le Millepertuis à feuilles linéaires (Hypericum linearifolium Vahl.), l’Orpin d’Angleterre (Sedum Anglicum Huds.), l’Hellébore pied-de-griffon (Helleborus fœtidus L.), la Tillée mousse (Tillœa muscosa L.), la Bistorte (Polygonum Bistorta L.), la Pulmonaire à feuilles étroites (Pulmonaria angustifolia L.), la Campanule à feuilles de lierre (Campanula hederacea L.), l’Œnanthe safranée (Œnante crocata L.), la Cardère Verge-à-Berger (Dipsacus pilosus L.), le Froment de Haller (Triticum Halleri Viv.), etc. Parmi les plantes aquatiques inondées qui se développent dans les eaux de la rivière, on remarquera un grand nombre de Potamogeton, tels que : P. prœlongus Wulf., P. rufescens Schrad., P. perfoliatus L., P. lucens L., etc. Maintenant je désignerai les localités propres à quelques plantes moins généralement répandues à Mesnil-Glaise, près de la chapelle dédiée à St.-Roch, en remontant la rivière, nous retrouverons dans les buissons le beau Stachis des Alpes (Stachys Alpina L.), qui croît aussi au Mesnil-Hermey. Plus bas, à Courteille, sur les côteaux, nous recueillerons, parmi les rochers, le Doronic (Doronicum pardalianches L.), la Fumetère bulbeuse (Corydalis bulbosa DC.) et sur les granites même le Racomitrium polyphyllum Brid., mousse qui habite exclusivement cette espèce de roche. Ce même genre de station nous fournira, à Sainte-Croix, une abondante récolte cryptogamique, composée de plusieurs Jungermannes, de beaucoup de mousses (Bryum cuspidatum Schreb., B. rostratum Schrad., etc.) dont une surtout demande une mention particulière, le Pterogonium heteropterum Schwœgr., qui n’avait été encore trouvé en France que dans les Vosges ; de lichens assez rares (Sticta scrobiculata Ach., S. limbata Ach., etc.) Une ombellifère aquatique, la Berle à larges feuilles (Suum latifolium L.) appartient aussi à cette localité. A St.-Aubert, ce sont encore à peu près les mêmes productions, on y voit de plus : une belle mousse, la Neckère crispée (Neckrera crispa Hedw.) et quelques lichens, les Collema flaccidum Ach., Pannaria microphylla Del., etc. La Campanule étalée (Campanula patula L.), espèce des Alpes, se trouve, mais rarement, à la Forêt et non loin de là, le dompte venin (Cynauchum vincetoxicum Pers.) Nous nous arrêterons un moment au val d’Orne pour observer une algue aquatique qui naît attachée aux pierres et aux plantes inondées. Cette hydrophyte, l’Oscillaire de Pharaon (Oscillaria Pharaonis Bory) offre un phénomène remarquable. Elle colore d’une teinte d’un rouge foncé l’eau où elle séjourne quelque temps, et cette liqueur rouge de sang, si on l’observe dans un vase opaque ou opposée au jour, paraît d’un beau bleu, si elle est placée dans un vase diaphane, entre la lumière et l’observateur. Cette production a d’abord été découverte dans le lac de Neufchâtel, où, dit M. Bory de St.-Vincent, elle sembla renouveler celle des plaies d’Egypte, où les eaux furent changées en sang. On voit encore au val d’Orne, sur les pierres roulées au fond de la rivière, des taches arrondies d’une couleur rouge, c’est un lichen, le Segestria rubra Fr. que l’on croyait particulier aux roches sous-marines de la Norvège. Les côteaux du Mesnil-Hermey nous présenteront la Lampsane naine (Lapsana minima All.), la Corrigiole (Corrigiola littoralis L.), la Digitaire filiforme (Digitaria filiformis Kœl.), le Trèfle aggloméré (Trifolium glomeratum L.) et le Lotier délié (Lotus angustissimus L.) Nous retrouverons ces deux dernières légumineuses à St.-Philbert, avec l’Hypochéris glabre (Hypochœris glabra L.) et le Selin à feuilles de Carvi (Selinum carvifolia L,) et la Léersie faux riz (Leersia oryzoides Sw.) Près de St.-Philbert sont les beaux rochers de Rochedoître. Excepté la Dorine à feuilles alternes (Chrysosplenium alternifolium L.), on ne rencontrera dans cette localité que peu de phanérogames remarquables, mais on y pourra faire une ample moisson de cryptogames, telles sont : Endocarpon leptophyllum Ach., Umbilicaria pellita DC., U. hirsuta DC. et U. glabra DC, Cornicularia bicolor Ach., Grimmia alpestris Schl., G. leucophœa Grev. et G. trichophylla Grev., Andrœa Rothii Web. et Mohr., Nostoc rufescens Ag., etc. Je citerai à part une mousse très-rare que j’y ai découverte : le Didymodon flexifolium Hook. qui n’avait été encore reconnu qu’en Angleterre. En arrivant au terme de cette longue herborisation, qu’il me soit permis d’exprimer le regret que les limites que j’avais dû m’imposer pour ce travail m’aient empêché de décrire les sites admirables que présentent les bords de l’Orne, et qui dédommageraient amplement de ses fatigues le botaniste qui, les parcourant après nous, n’aurait pas le bonheur d’y retrouver toutes les plantes que nous y avons souvent recueillies et que je viens d’indiquer. NOTES : (1) Flore de la Normandie, un gros volume in-18, Caen, 1835, Hardel. (2) Aperçu de la végétation de la Normandie ; Annuaire des cinq départements, 1836. |