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G. Dubosc : Les anciens Baleiniers Normands - A propos de l’annexion du pôle sud par l’Angleterre (1924)
DUBOSC, Georges (1854-1927) :  Les anciens Baleiniers Normands : A propos de l’annexion du pôle sud par l’Angleterre (1924).
Saisie du texte : S. Pestel pour la collection électronique de la Médiathèque André Malraux de Lisieux (21.II.2006)
Texte relu par : A. Guézou
Adresse : Médiathèque André Malraux, B.P. 27216, 14107 Lisieux cedex
-Tél. : 02.31.48.41.00.- Fax : 02.31.48.41.01
Courriel : mediatheque@ville-lisieux.fr, [Olivier Bogros] obogros@ville-lisieux.fr
http://www.bmlisieux.com/

Diffusion libre et gratuite (freeware)
Orthographe et graphie conservées.
Texte établi sur l'exemplaire de la médiathèque des Chroniques du Journal de Rouen des dimanches 3 février 1924.
 
Les anciens Baleiniers Normands
A propos de l’annexion du pôle sud par l’Angleterre
par
Georges Dubosc

~*~

Jamais les Anglais ne laissent rien traîner dans le monde sans mettre la main dessus. « Cette malle n’est à personne, disait Bilboquet. Elle doit être à nous. » Ainsi ont-il confisqué rapidement les colonies de leurs bons amis d’Allemagne. Ainsi viennent-ils encore de faire, en annexant d’un trait de plume, un immense domaine de terres et de mers, comprenant plusieurs millions de kilomètres carrés au pôle antarctique. Le plus curieux dans cette annexion, c’est qu’elle n’a pas fait le moindre bruit. Personne même ne semble s’en être aperçu. Déjà, cependant, en 1908 et même en pleine guerre, en 1917, le gouvernement anglais, avait rattaché à son immense empire, un quart de ces terres : la Géorgie du Sud, découverte dès 1671 ; le groupe des îles Sandwich, découvert dès 1762 ; les deux îles des Orcades du Sud, Coronation et Laurie, découvertes en 1819, tout un ensemble au sud du cap Horn, situé dans la mer de Weddel, sans compter la Terre de Graham, l’île Adelaïde et les Shetlands du sud, découvertes en 1819 par le baleinier Biscoë.

Actuellement, le 23 juillet 1922, le roi George V  a de nouveau proclamé sa souveraineté sur un autre secteur du pôle sud, entre Terre d’Edouard VII et la Terre Victoria et qui comprend l’île Balleny, l’île Scott qui rappelle l’expédition du capitaine Scott en 1912, toute la mer et l’île Ross. Pour s’annexer ces possessions, le gouvernement anglais se base sur les explorations anglaises faites dans ces régions, depuis les voyages de Cook en 1775, Ross, Enderby, John Biscoë, Narres, Scott. D’autres navigateurs ont aussi exploré le pôle sud et les terres antarctiques, le baleinier russe Bellingshausen, les français Bouvet, Dumont d’Urville, en 1840 ; Charcot, en 1910 ; l’américain Wilkes en 1821 ; le belge Adrien de Gerlache, en 1905, et surtout le norvégien Amundsen qui découvrit le pôle sud, le 14 décembre 1912. Mais les Anglais n’en tiennent guère compte !

Certes, ces possessions ne forment qu’un immense bloc glacial et on s’est peut-être un peu amusé de ce domaine soi-disant improductif, que bordent d’immenses banquises. Seul, dans un de ses contes, Villiers de l’Isle Adam, avait pu rêver de l’exploitation des mers polaires. Qu’on se détrompe cependant, écrit Charles Rabot, dans « l’Illustration », où il relève l’annexion anglaise.

La portion de l’Antarctique, au sud du cap Horn, est devenue le siège des plus actives pêcheries de baleines existant actuellement. Autour de la Géorgie du Sud et des Shetlands australes, 7.000 environ de ces énormes mammifères marins sont capturés chaque année et, dans la mer bordant la terre Victoria, ils n’ont pas été poursuivis et sont tout aussi nombreux. Il y a là une précieuse réserve pour l’avenir. La chasse à la baleine est fort lucrative. Dans le secteur Géorgie du Sud, pendant la saison 1921-1922, son rendement n’a pas été inférieur à 17 millions de dollars, soit environ 320 millions de francs. C’est une considération appelant l’attention, mais ce n’est pas la seule. Servant à préparer la glycérine, l’huile des grands mammifères marins est, par suite, employée dans la fabrication des explosifs. C’est une matière première dont il est prudent de s’assurer la libre disposition….

De plus, en mettant la main sur ces contrées glaciales, sur ces royaumes du froid, l’Angleterre acquiert le droit de réglementer ces pêches à son profit et on peut penser que John Bull, derrière son comptoir, n’y manquera point.

*
* *

Eh bien, il fut un temps, où chaque année, le pavillon français était représenté dans ces parages du Cap Horn et des mers baignant le pôle antarctique. Sait-on qu’en effet, tout cet immense domaine des terres australes, toutes ces mers où de notre temps s’est réfugiée la pêche à la baleine, firent pendant une cinquantaine d’années la prospérité du port du Havre ? C’est pour le Sud antarctique que, de 1817 environ jusqu’en 1868, armèrent tous les baleiniers havrais qui étaient nombreux, et quelques navires de Dieppe, de Nantes et de Dunkerque.

Tout d’abord, la baleine était chez nous et sur nos côtes mêmes. La baleine, qui s’égare encore dans le golfe de Gascogne, y était très commune au IXe et au Xe siècles. Elle était alors traquée et harponnée par les Basques et les villes de la Côte d’Argent, Biarritz, Guéthary portent encore sur leurs sceaux municipaux, des représentations de la pêche à la baleine. A mesure qu’elle fut traquée, la baleine remonta vers la Manche, où on la pêche pendant tout le moyen-âge, puis émigra vers les mers boréales de Norvège, d’Islande, du Spitzberg, du Groënland et de Terre-Neuve. A cette époque, la direction des pêches passe aux baleiniers hollandais, anglais, danois, hambourgeois, puis russes et américains. Vers le milieu du XVIIIe sicèle, il se fait dans l’armement français un arrêt presque complet et des essais partiels échouent misérablement. A la veille de la Révolution cependant, en 1785, le Dunkerquois Coffyn amène en France des baleiniers quakers de Nantuckett, une petite ville du Massachusetts, entre Boston et New-York, où toute la population se livre exclusivement à la pêche. Avec l’assentiment de Calonne, deux de ces étranges quakers américains, William et Benjamin Roth, s’installent à Dunkerque, principalement dans l’île Jeauty. En 1790, en chantier ou sur la mer, ils ont quarante navires baleiniers battant pavillon français. D’autres maisons d’armement de Dunkerque, les Debuèque, veuve Dominique Morel les imitent, et tous les ans, les prises et les gains augmentent. Malheureusement, la rupture du traité de paix avec l’Angleterre, et toutes les guerres de l’Empire paralysent cet essor qui avait été encouragé par deux dispositions de l’Assemblée nationale, le 9 juillet 1791 et le 27 mai 1792. Ce dernier décret accordait, en effet, aux armateurs de tous les ports de France se livrant à la pêche de la baleine, une prime de 50 fr. par tonneau. Depuis lors, rien. De 1793 à 1817, il ne s’arme plus en France un seul navire baleinier…

*
* *

Mais voilà tout à coup les Havrais, qui furent peut-être les plus hardis, les plus entreprenants de tous les baleiniers ! Frappé des avantages qu’offrait le gouvernement français aux armateurs, en prodiguant les faveurs, les exemptions, en surélevant constamment les primes offertes à l’armement pour la baleine, un armateur américain, M. O. Winslow vient se fixer au Havre, et y met sur chantier un navire destiné à la pêche à la baleine, le Massachusets, qui appareille le 2 avril 1817. Les débuts de cet entreprenant yankee, furent encourageants. En dix ans et pour son compte seul, Winslow arma huit navires baleiniers, lesquels firent cinquante-quatre voyages et capturèrent trois cent vingt-six baleines par voyage. Ces résultats inclinèrent alors d’autres armateurs du Havre à mettre en chantier ou à distraire de leur flotte des navires destinés à la grande pêche. Pendant très longtemps, Le Havre fut le port maritime principal des baleiniers français, avec ses soixante navires qui chaque année partaient de ses bassins, pendant la période de 1826 à 1830. De ces soixante navires, trente-cinq restaient seulement en 1836, montés par 1165 hommes. Peu à peu ce chiffre décrut dans les années qui suivirent. Il était de vingt et un en 1841, de treize en 1847, de cinq en 1857 et de trois en 1862. A cette époque, un jeune négociant havrais, M. Emile Bossière « confiant dans le courage de quelques baleiniers qui appelaient à grands cris et réclamaient un nouvel armement, acheta l’ancien navire baleinier Gustave et l’envoya faire campagne dans le Pacifique ». Cet essai valut un intéressant récit du principal acteur de l’expédition. Il n’eut pas d’autres suites. La cause de cette décadence de la pêche à la baleine au Havre, après la période florissante de 1820 à 1837, n’avait pas été dans l’affaiblissement des encouragements officiels. La Restauration, au contraire, avait mis tout en oeuvre pour la soutenir, prouve M. Alfred Brunet dans son étude sur Les Causes de l’Abandon de la Pêche de la Baleine au Havre, parue dans le Bulletin de la Société Havraise d’Etudes diverses, en 1889. L’ordonnance du 8 février 1816 avait maintenu la prime de 50 francs et accordé une seconde prime égale à la première à tout navire ayant doublé le Cap Horn et franchi le détroit de Magellan pour pêcher dans le Pacifique, pendant 16 mois au minimum. L’ordonnance du 14 février 1819 donnait une prime de 60 francs au navire construit et équipé en France, composé de marins français et armé d’instruments français ; d’autres arrêtés et ordonnances de 1829, 1832, 1836,1840 étaient encore conçus dans le même esprit. Tout cet ensemble de lois prouvait la sollicitude du gouvernement, qui ne ménagea aucun sacrifice pour créer des officiers et des marins aguerris à ce dur et périlleux métier, fournissant des équipages de premier ordre à la marine de guerre, en vires… Sur la décadence de la pêche à la baleine, on peut, du reste, se référer à divers opuscules havrais : Faits et observations sur l’état actuel de la pêche de la baleine en France, par Jér. Winslow, en 1831 ; la Réponse du capitaine au long-cours baleinier Lefebvre, en 1832 ; La pratique de la pêche de la baleine dans les mers du Sud, par J. Lecomte, en 1833, et le Rapport fait à la Chambre de commerce du Havre, fait aussi en 1831, par M. Humbert fils.

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Non, l’abandon de la pêche fut surtout causé par les voyages et les pérégrinations des baleines. De 1830 à 1835, on la pêche particulièrement aux îles Malouines, au sud de l’Amérique, que les Anglais, bien entendu, ont appelé les îles Falkland, autour de l’île Tristan da Cunha, et le voyage dure 7 à 12 mois. De 1836 à 1839, il faut doubler le cap Horn et aller croiser le long de la côte du Chili, le long de la côte Araucanienne, dans l’archipel des îles Chiloë, et alors la croisière des baleiniers dure de 16 à 24 mois. De 1834 à 1844, les gammes, les bandes de baleines et de baleineaux émigrent au sud de la Nouvelle-Zélande, et les baleiniers havrais sont contraints de faire le tour du monde, de doubler le cap de Bonne-Espérance pour aller stationner aux îles Saint-Paul et Amsterdam. L’expédition dure alors 18 à 20 mois. A partir de 1845, il faut surtout rechercher la baleine, non plus dans les parages du pôle antarctique, mais aux confins des mers boréales, dans le détroit de Behring, le long des îles Kouriles et du Kamtchatka, et les voyages alors durent trois ans. A partir de 1849, il y a encore au Havre vingt baleiniers, dont 5 sont en armement et 15 en voyage, quelques-uns partis depuis 1845.

Par suite de la durée des voyages des baleiniers, les frais arrivaient à tripler, sans avoir de compensation dans la vente plus élevée des produits de la pêche. Au contraire, les prix diminuaient, car l’huile de colza, l’huile d’éclairage était venue faire concurrence, pour l’éclairage public, à l’huile de baleine. Sait-on que lorsqu’il fut question, à Londres, de remplacer l’éclairage à l’huile des reverbères par l’éclairage au gaz, il y eut presqu’une émeute ? C’était autant de perdu pour l’écoulement des huiles de poisson dans tout le royaume britannique. L’Etat intervint. Le Conseil de la Cité décida, sur sa demande, que l’éclairage au gaz ne se ferait que pour un quartier de la ville, changeant à tour de rôle, chaque année. Les Anglais savaient bien - et le savent encore - que la pêche à la baleine était la meilleure école d’énergie, d’habileté eu d’endurance pour sa flotte. Dumont d’Urville, en France, en avait jugé de même, quand, pour son grand voyage autour du monde, il avait recruté ses équipages parmi les seuls baleiniers français.

Les derniers navires baleiniers du Havre avaient quitté le port en 1868. C’étaient le La Tour du Pin et le Winslow, qui partit le 3 juillet 1868. Avant qu’on ne connut le résultat de cette campagne, la guerre de 1870 éclatait et suspendait les armements en cours. Quand ils reprirent, il ne se trouva point d’armateur pour tenter à nouveau la pêche baleinière. Des mécomptes graves avaient éclairci les rangs des armateurs havrais. La maison Winslow elle-même, dont le fondateur américain était mort en 1858, laissant à son fils Charles Winslow la direction d’une entreprise agonisante, se retira de la lutte et abandonna l’armement qui avait fait sa fortune…

D’autres villes françaises avaient cessé également cette industrie bien antérieurement au Havre. Dunkerque où la maison Morel avait armé Le Harponneur et la maison Bonvarlet l’Aimable-Nanette, que commandait le dernier des Nantukois, qui avaient fondé cette pêche en France. Nantes, qui fut, avec les armateurs James Dupuis, Dobrée, avec ses navires l’Océan, l’Eléphant-de-mer, le Léandre, le Triton, le Nantais, un des centres de la pêche de la baleine dans les mers du sud. Plus près de nous, Dieppe, pendant plusieurs années s’intéressa à la pêche de la baleine. Elle entre en jeu, avec le Groënlandais, navire de 272 tonneaux de jauge, monté par 48 hommes, parti en 1820, sous les ordres d’un capitaine anglais, puis du capitaine Fromentin, et enfin du capitaine Guédon, qui se rend dans la baie de Pounds, où avait jadis passé Parry. Il y a même là au 73e degré de latitude nord, une petite île qui porte le nom de Dieppe. A Dieppe, le naufrage de la Confiance, magnifique trois-mâts de 539 tonneaux de la maison Blondel et Morisse, construit par Olivier et aux ordres du capitaine Tranquille Colin-Olivier, sonna aussi le glas de l’armement baleinier. Naufragés sur la côte du Chili, dans les parages de l’île Mocha, les marins dieppois avaient pu gagner la côte américaine et sauver quelques débris du navire. Les Araucaniens sauvages et voleurs, après les avoir dévalisés, les maltraitèrent et les conduisirent en prison dans la petite ville de Valdivia, nous apprend A. Bouteiller dans son Histoire de la ville de Dieppe. Partis en 1832, ils ne rejoignirent Dieppe et le Pollet qu’en 1834 !

*
* *

Malgré toutes ces mésaventures et ces malchances, il n’en est pas moins vrai que la pêche à la baleine, fut longtemps, pour le Havre, une source de fortune vaillamment conquise et joyeusement dépensée. Pendant longtemps, le vieux quartier Saint-François si pittoresque, était le marché principal de l’huile de baleine et des fanons. Les affaires s’y traitaient directement, devant les goëlettes, arrivées de la veille et rangées dans le vieux bassin de la Barre. Alors les équipages, heureux d’avoir retouché la terre natale, pris d’une sorte de folie de jouissances faciles, se répandaient dans les rues populeuses, comme une trombe. Charles Le Goffic, dans son étude Sur la Côte, à laquelle nous avons emprunté de nombreux détails, a magnifiquement célébré ces liesses de matelots.

La galopade, a-t-il dit, ne s’arrêtait qu’à bout de souffle. C’était ordinairement sur une place ou un carrefour. Et une autre scène commençait imprévue, et d’un comique presque barbare, quand huchés sur des futailles, accrochés aux fenêtres, suspendus à quelque mat triomphal dressé en leur honneur, les hommes de la grande pêche, les baleiniers des îles Chiloë ou Juan-Fernandez, aux barbes fauves, au cuir tanné par les vents polaires…, plongeait leurs mains larges ouvertes dans la sacoche aux « décomptes » et à poignées jetaient aux portefaix qui se battaient à leurs pieds, les dollars chiliens mêlés au louis d’or…

C’était l’habitude, la règle. On n’eût point été un vrai baleinier sans ces prodigalités. Et ces pauvres hommes qui avaient, trois ou quatre années, vécu de lard rance et de pommes de terre, dans une cambuse étroite et puante, sur les plus terribles mers du globe, mettaient une sorte de forfanterie à jeter l’or par les fenêtres. A d’autres moments, d’humeur hâbleuse, les anciens de la pêche s’amusaient à évoquer leurs voyages aux Antipodes, leurs histoires d’amour auprès des Zélandaises ou des Araucaniennes, récits entrecoupés d’anecdotes effarantes et de chansons de bord rimées à la diable. Tout cela n’est plus qu’une légende, mais longtemps survécurent au Havre des types caractéristiques de ces anciens héros de la Grande pêche. Winslow, par exemple, le grand Américain qui fit revivre la pêche à la baleine en France, était un numéro. Ennemi de l’alcoolisme, teatotaler endurci, véritable quaker, grand admirateur du champion anglais de la tempérance, le Révérend Mathews, il imposait à ses équipages bretons - et c’était difficile - de ne pas boire de liqueurs alcooliques. Il avait supprimé à bord toute ration de tafia ou d’eau-de-vie. Pour se venger, l’équipage de La Pallas fabriqua un mannequin à l’image du Révérend Mathews et, sur un bol monstrueux d’alcool, le brûla en effigie. Winslow s’en tira avec une chanson satirique sur son compte composée par les baleiniers havrais. A côté de lui, il faut rappeler le capitaine Leroy, qui avait roulé toutes les mers du Sud et finit ses jours dans un pavillon de la rue de Tourneville ; le capitaine Langlois, ancien souverain d’une île du Pacifique qu’il avait eue d’un chef de tribu sauvage en échange d’une pipe neuve et d’un paquet de tabac ; le capitaine Laplume, que le poète Jules Tellier avait connu sous-bibliothécaire municipal…

De toute cette ère de prospérité havraise, rien ne reste aujourd’hui, mais il était tout au moins intéressant de l’évoquer, au moment où le gouvernement britannique, qui incrimine tous les jours notre impérialisme, s’assure dans les parages antarctiques, le monopole de la « Grande pêche ».

GEORGES DUBOSC



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