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J. Félix : Les Derniers jours des condamnés (1879)
FÉLIX, Julien : Les Derniers jours des condamnés.- Rouen : Impr. Henry Boissel, 1880.- 11 p. ; 24,5 cm.- (Extrait du Précis de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Rouen, année 1879).
Saisie du texte et relecture : O. Bogros pour la collection électronique de la Médiathèque André Malraux de Lisieux (07.IV.2004)
Adresse : Médiathèque André Malraux, B.P. 27216, 14107 Lisieux cedex
-Tél. : 02.31.48.41.00.- Fax : 02.31.48.41.01
Courriel : mediatheque@ville-lisieux.fr, [Olivier Bogros] obogros@ville-lisieux.fr
http://www.bmlisieux.com/

Diffusion libre et gratuite (freeware)
Orthographe et graphie conservées.
Texte établi sur l'exemplaire de la médiathèque (BM Lisieux : nc).
 
Les Derniers jours des condamnés
par
J. Félix

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La vie se compare souvent à une journée : dorée au matin par le soleil de la jeunesse, elle se décolore à son déclin et chaque pas de l'homme le rapproche de l'obscurité du soir. Sans être arrivé à ce terme éloigné d'un voyage bien rapide, je touche à l'âge où la fatigue nous rend déjà l'ombre plus chère ; aussi ce n'est pas sans un sentiment de regret que j'ai accueilli le projet arrêté (1) d'abattre les arbres qui ornent les boulevards de notre ville et la parent d'une fraîche ceinture de verdure.

Loin de moi l'intention de discuter une question dont les usages académiques interdisent sagement l'examen ; si je n'obéissais à leurs prescriptions formelles, je me reprocherais de sembler critiquer un acte émané d'une autorité compétente et que l'on doit croire sans aucun doute justifié par des motifs sérieux. Je veux seulement adresser un adieu à ces plantations qui vont disparaître et rappeler quelles précautions minutieuses, quelles attentions tendres, allais-je dire, ont protégé leur naissance, lorsqu'en 1782 M. de Crosne embellissait la promenade créée sur le terrain des anciens remparts.

Le platane fut l'essence choisie et des notes conservées dans les archives départementales indiquent que l'intendant s'occupait, pour entretenir un ombrage qui commençait à s'étendre, à recueillir des renseignements soit dans l'Encyclopédie où M. Daubenton a inséré un article sur l'élagage de cet arbre, soit auprès de MM. Fremont et Coquerel. Le résumé de ces recherches se trouve consigné dans l'écrit suivant qui n'est peut-être pas inutile à l'histoire de l'arboriculture en Normandie :

OBSERVATIONS SUR L'ÉLAGAGE DES PLATANES (2).

" D'après les renseignements qu'on s'est procuré sur la culture des platanes, il paraît qu'on peut l'élaguer sans crainte de le détruire, et qu'il dépend du goût des cultivateurs de l'élaguer ou de le laisser croître librement.

On cite particulièrement pour exemple qu'on élague tous les ans les platanes à Graveron, prés la commanderie de Saint-Étienne, à quatre lieues d'Evreux.

Chez Madame la Présidente de Bondeville.

A Cerquigny, chez M. De la Rocque, à deux lieues de Bernay.

Chez M. de Bouville.

Les platanes dans ces différents endroits ont depuis dix jusqu'à vingt ans, et on assure qu'on les a élagués tous les ans en palissade, en berceau ou en arcade et que ces opérations n'ont fait souffrir aucun de ces arbres.

Ceux du boulevard de Martainville à Saint-Hilaire ont eux-mêmes été élagués, il y a quatre ans, au mois de juillet, et ils n'ont effectivement pas souffert.

Il seroit peut-être plus agréable dans nos promenades publiques d'avoir des platanes qui en croissant librement formassent le panache, mais on se réunit à dire qu'en les laissant croître de cette manière, il seroit toujours nécessaire de retrancher les branches parasites et de supprimer l'extrémité de celles qui s'éloignent trop du tronc et lorsqu'il y auroit des branches qui formeroient la fourche, il faudroit aussi en supprimer une dans la crainte que le vent ne les fit s'éclater.

Si on se déterminoit à laisser croître librement le platane, comme cet arbre a beaucoup de vigueur, la plantation qu'on a faite sur le boulevard deviendroit trop rapprochée et il faudroit en retrancher de deux un.

Si on se déterminoit à les élaguer, il seroit nécessaire de faire cette opération tous les ans pour conserver les feuilles sur le gros de l'arbre, attendu que si l'on attendoit trop longtemps, les branches deviendroient trop grosses et ne repousseroient plus. Il y auroit même du danger à attendre encore deux ou trois ans pour faire élaguer les platanes du boulevard.

D'après ces observations les personnes qu'on a consultées pensent que dès qu'on a commencé à élaguer en palissade les platanes de l'autre côté de l'hôpital en dedans de la chaussée, il faut faire la même opération du côté de l'hôpital pour qu'il y ait de l'uniformité, mais on observe qu'il faut avoir soin de ne faire élaguer qu'à dix pieds de hauteur en dedans des contrallées, attendu qu'en les taillant en éventail des deux côtés ce seroit donner trop de prise au vent sur un arbre qui se casse très facilement. On peut élaguer ces arbres depuis la chute des feuilles jusqu'au mois de mars.

Comme il y a à Rouen un élagueur qui a beaucoup d'expérience dans ces arbres, il seroit bon de se déterminer pendant le séjour qu'il fait dans notre ville. "

Ce système, qui parait avoir été adopté par M. Thiroux de Crosne et dont il annonce devoir parler à MM. de ville, n'avait obtenu son assentiment qu'après l'avis du chevalier Mustel, membre de l'Académie de l'agriculture de Rouen.

Ce n'était pas le premier venu que M. Mustel, botaniste, chevalier de Saint-Louis, ancien capitaine de dragons, membre de l'Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Rouen, et qui, de 1772 à 1787, a lu dans ses réunions périodiques de nombreuses communications sur les végétaux. Il se mit dans cette circonstance en rapport avec un de ses confrères dont la longévité a, pendant soixante-douze années, charmé les soirées de cette Compagnie : je veux parler de M. d'Ornay, mort à l'âge de cent cinq ans, après avoir été avocat au Parlement, procureur du Roi au bureau des finances, juge de paix, homme de lettres, qui a appartenu à l'Académie de 1762 à 1834 et qui, trois ans encore avant son décès, lui faisait écouter des vers pleins d'une verve juvénile.

Invité par M. de Crosne à lui communiquer les observations qu'il avait échangées avec le chevalier Mustel, M. d'Ornay adressa à l'Intendant une réponse à laquelle les grâces maniérées du style assigneraient sa date si le temps l'avait effacée. J'hésite d'autant moins à reproduire la lettre qu'il écrivit à cette occasion que, je dois l'avouer, le désir de publier cette pièce inédite et curieuse m'a surtout déterminé à prendre la plume ; elle contient d'ailleurs sous une forme un peu prétentieuse plus d'une remarque judicieuse, plus d'une leçon utile et opportune :

" Rouen, ce 13 octobre 1782 (3).

Monsieur,

Je crains, dans la position où je me trouve, de ne pouvoir vous rendre aujourd'huy mes devoirs, je crains surtout de ne pouvoir trouver le moment de vous entretenir librement ; c'est ce qui m'engage à vous transmettre par écrit le résultat de ma promenade de ce matin et de ma conférence avec M. le chevalier Mustel, qui est d'accord avec moi sur tous les points essentiels.

Je pense, Monsieur, que vous faites très bien de donner une attention particulière à la plantation et au gouvernement des arbres qui bordent les villes et les chemins de votre département. Cet objet important intéresse plusieurs générations, et cependant tout dépend des soins et de la méthode que l'on a observés dans les premières années.

A l'égard du platane, je le mets sans balancer au rang des plus beaux arbres de la nature ; mais c'est précisément parce qu'il est beau par lui-même, qu'il s'élance fièrement dans les airs, qu'il se décore d'un panache pompeux, qu'il offre le plus beau feuillage et la teinte de verd la plus agréable ; c'est parce qu'il jouit de ces avantages rares, qu'il n'a presqu'aucun besoin des secours de l'art, si ce n'est pour retrancher quelques branches parasites que sa vigueur naturelle, secondée par un sol favorable, peut produire, ou pour supprimer l'extrémité de celles qui s'éloignent trop du tronc ; mais je n'approuverai jamais qu'on l'assujettisse comme l'humble charmille et le modeste tilleul à la barbarie minutieuse du cordeau et du volant. J'aurois donc désiré que l'on eût abandonné nos chers platanes à eux-mêmes, sauf les retranchemens dont je viens de parler. J'aurois désiré qu'on les eût traités en hommes, et non en petits maîtres ; mais la chose est faite en grande partie ; il n'y a plus à balancer, il faut continuer. Ce sont de ces fautes (il y en a quelques-unes de ce genre) qui deviennent plus grandes et plus sensibles quand elles ne sont faites qu'à moitié. Le capucin le plus attaché à sa belle barbe auquel on en auroit, à son insu, enlevé la moitié, seroit bien obligé de supprimer le reste, sauf à reprendre d'une manière uniforme son ancien costume ; c'est ce qu'on pourra faire à l'égard de nos platanes, d'après l'effet que produira la coupe indiscrète qui vient d'être faite et le goût du public qu'il faut consulter, puisque c'est pour lui que ces plantations sont faites. J'ai vu beaucoup de platanes dans les différons païs où j'ai voyagé ; je les ai vu traités de toutes les manières. Celle qui m'a plu davantage, sans contredit, a été la moins tourmentante, mais ceci est affaire de goût, d'opinion, de païs, et d'habitude. Il y a cependant une attention importante à avoir et un parti ferme et décidé à prendre. Si on veut faire de jolis platanes, on ne peut les accoutumer trop tôt et trop souvent au fatal ciseau ; si on en veut faire de beaux arbres, il faut les abandonner à eux-mêmes. Comme la variété tant dans la qualité des arbres que dans la manière de les gouverner me paroît une chose essentielle en fait de jardins et de promenades, pourquoi n'aurions-nous pas une allée formée d'arbres libres ? nous avons tant d'arbres esclaves.

Si on prend le parti de les laisser libres ou à peu prés, il n'y a pas à balancer d'en retrancher de deux un ; et pour que l'effet soit meilleur, il faut faire cette suppression alternativement, c'est-à-dire en prenant sur la 1re ligne le 1er, le 3e, le 5e, etc., et sur la seconde, le 2e, le 4e, le 6°, et ainsi de suite. Au surplus, Monsieur, ce n'est ici que mon opinion et mon goût particulier que je soumettrai sans peine à la vôtre. La suppression que je conseille vous donneroit une quantité d'arbres assez considérable qui pourroient trouver leur place dans ce moment cy où vous vous occupés de planter une étendue assez grande de terrain. Si on attend quelques années à faire ce retranchement, qui deviendra absolument nécessaire à cause de la grande étendue que le platane embrasse, alors les arbres seront perdus.

Puisque nous nous occupons d'arbres et de plantations, permettés moi, Monsieur, d'ajouter encore un mot : il est de la plus grande nécessité de couper les cuisses et branches gourmandes des arbres du Mont-Riboudet. Les arbres sont de la plus grande vigueur, ils prospèrent d'une manière étonnante ; il me fâche infiniment de les voir déshonorés, gâtés, avilis par ces branches parasites ; le mal n'est pas sensible à tous les yeux quant à présent, parce que le feuillage le couvre ; mais dans quelques années il deviendra frappant et sans remède.

Je suis avec respect,
Monsieur,
Votre très humble et très obéissant serviteur,
D'ORNAY. "

C'est après que de nobles esprits leur ont consacré des soins si attentifs, les ont entourés d'une sollicitude si vigilance, que ces ombrages vont tomber et, par un triste contraste, des saltimbanques ont même obtenu, pour l'exercice de leur métier, la faveur de leur abattage anticipé (4) ! Je ne puis y penser avec indifférence. Lorsqu'on médite sur ces luttes sanglantes où se risque la vie des hommes, l'on se prend à songer qu'il suffit d'un court instant pour supprimer un être que de longues années ont été dépensées à former et à développer. J'ai peine à me défendre de la même réflexion en assistant à la chute de ces arbres qui ont vu plusieurs générations passer sous leur abri verdoyant et dont le dôme de feuillage a protégé le repos des vieillards comme les jeux des enfants : il me semble que leur existence se confondait avec la nôtre, qu'une part de nous va nous quitter avec ces témoins des âges écoulés et plus que jamais me revient en mémoire la touchante supplique du vieux Ronsard (5) :

Escoute. Bûcheron, arreste un peu le bras ;
Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas ;
Ne vois-tu pas le sang lequel dégoute à force
Des Nymphes qui vivoient dessous la dure escorce ?


Notes :
(1) Conseil municipal de Rouen, 1878.
(2) Arch. dép., C. 850.
(3) Arch. dép., C. 850.
(4) Conseil municipal de Rouen, 18 octobre 1878.
(5) Elégie XXX.- Contre les bûcherons de la forest de Gastine


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