Hôtel
de Ville : Lisieux.- Lisieux : Mairie de Lisieux, 2007.-
n.p.
:
ill. en noir
et en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cm.
Numérisation du texte : O. Bogros pour la collection électronique de la Médiathèque André Malraux de Lisieux (23.IV.2008) Relecture : R. Raveaux (15.VII.2008). Adresse : Médiathèque André Malraux, B.P. 27216, 14107 Lisieux cedex -Tél. : 02.31.48.41.00.- Fax : 02.31.48.41.01 Courriel : mediatheque@ville-lisieux.fr, [Olivier Bogros] obogros@ville-lisieux.fr http://www.bmlisieux.com/ Ce texte ne relève pas du domaine public et ne peut être reproduit sans l'autorisation de l'auteur. Orthographe et graphie conservées. Texte établi sur l'exemplaire de la médiathèque. Hôtel
de Ville
Lisieux
1771 - 2007....
Si la Nation française est riche de symboles, le premier d'entre eux,
le plus significatif aussi, est incontestablement l'Hôtel de Ville.
C'est en effet le premier maillon de la chaîne républicaine, où se
prennent les décisions qui concernent la vie locale, et qui intéressent
directement les habitants d'une commune. C'est là aussi que
s'administrent au quotidien, les enjeux d'une politique nationale.
L'Hôtel de Ville de Lisieux constitue également un ensemble architectural et historique d'autant plus remarquable qu'il a été préservé des destructions massives dont notre ville a souffert en 1944, lors des opérations de libération de la France. Il était donc important d'engager les travaux nécessaires à la sauvegarde de ce patrimoine. A travers ces travaux de restauration menés durant deux ans par des acteurs d'un grand professionnalisme, c'est une double volonté qui a animé notre municipalité : redonner à cet hôtel particulier construit au 18e siècle son faste d'antan et permettre au personnel municipal d'accomplir encore mieux ses missions de service public. En nous attachant à respecter la construction d'origine, nous avons voulu témoigner notre volonté d'ancrer cet édifice au coeur de Lisieux et dans le coeur de nos concitoyens ! Bernard AUBRIL
Maire de Lisieux Vice-Président du Conseil Général du Calvados HISTOIRE DE L'HÔTEL DE VILLE DE
LISIEUX
Depuis 1771, les édiles de Lisieux se retrouvent quotidiennement et rencontrent leurs administrés dans un ancien hôtel particulier transformé en Hôtel de Ville. Les Hôtels de Ville de Lisieux : A Lisieux, le pouvoir temporel était de la charge de l'évêque, aussi celui-ci remplissait-il les fonctions civiles et militaires. Thomas Bazin, évêque de Lisieux de 1447 à 1474, accorda ou confirma, dans une charte du 30 mars 1448, aux habitants de Lisieux, la possibilité de nommer des conseillers pour qu'ils puissent s'assembler un jour de chaque semaine, sous la présidence de la justice de l'évêque, afin de traiter des affaires de la ville et recevoir les comptes des receveurs. ![]() Un hôtel particulier est à vendre. Le conseil décide de l'acheter, ce qui est fait le 1er février 1771. Le coût en était de 30 000 livres, montant moins élevé que celui, estimé, des travaux de restauration de l'ancien Hôtel de Ville. L'objet de l'acquisition était une maison avec la cour, remise, bûcher, écurie, pavillon de devant ladite maison et enclos comme le tout est, le droit de fontaine y attaché, le jardin étant derrière ladite maison et une place de terre vide étant à costé ledit jardin du costé de la rue Haute-Boucherie (Place Victor Hugo actuelle) ; le tout situé en cette dite ville, Grande-Rue de la Porte-de-Paris et rue au Char, paroisse Saint-Jacques (1) »... ![]() Le vendeur était messire Pierre-René de La Roque, chevalier, seigneur et patron du bourg et paroisse de Serquigny, demeurant en son château de Serquigny. PR. de La Roque l'avait lui-même acheté en 1753 à François-Claude Duval-Lenormand, écuyer, seigneur et patron de Victot, conseiller, secrétaire du roi, maison et couronne de France, demeurant à Lisieux, rue du Bouteiller. En fait, l'hôtel avait été construit, en 1713, par Charles Le Bas (1663-1735), seigneur des Rivalles et de St-Sébastien de Préaux et ses héritiers le vendirent en 1740 à Duval-Lenormand. Charles Le Bas, né à Lisieux (paroisse de St-Germain), appartenait à l'une des familles les plus importantes de Lisieux au XVIIIe siècle. Elle compta des chanoines, des archidiacres, un conseiller au Parlement de Rouen, des receveurs des tailles à Lisieux et des officiers de justice. Riches, les Le Bas édifièrent, au XVIIIe siècle, les trois hôtels particuliers qui font encore l'ornement de la ville : le futur Hôtel de Ville en 1713 ; Le Haut-Doyenné en 1769 (Jean-Baptiste Rémi Le Bas de Fresne) ; l'Hôtel Lemercier (Boulevard Duchesne-Fournet actuel), construit, sous Louis XVI, par François Le Mercier, seigneur de Mesnil - Guillaume, petit-fils d'une Le Bas. Les travaux dans le nouvel Hôtel de Ville : ![]() - exhaussement d'un étage de l'aile gauche (en bordure de la rue au
Char) pour servir de corps de garde et de chambre de discipline pour les
troupes et de logement pour les pompes et autres ustensiles pour les
incendies et au concierge dudit hôtel de ville.
- construction neuve d'une aile droite dudit hôtel avec pavillon pour servir de logement à la brigade de maréchaussée. - écurie pour les chevaux de ladite brigade. - différents changements dans le grand bâtiment pour parvenir à sa location », etc... Le montant des travaux s'élevait à 23 380 livres. La lecture de ces documents explique pourquoi l'aile de l'Hôtel de Ville qui donne sur la rue au Char est hétérogène dans sa construction et dans son ![]() De la fin du XVIIIe siècle jusqu'au milieu du XIXe siècle, il ne semble pas qu'il y ait eu de travaux importants dans le bâtiment, si ce n'est la découverte d'une statue d'un évêque de Lisieux (Jean 1er, évêque de 1107 à 1141) réinstallée dans la cathédrale depuis (transept nord). Elle était utilisée comme paroi d'un petit lavoir situé dans la cour de l'Hôtel de Ville et c'est lors de sa destruction, en 1835, qu'on la découvrit. ![]() L'année 1887 verra la concrétisation des projets municipaux : réfection des deux piliers servant d'appui à la porte principale de la cour, nouvelle salle des mariages, bureau des sergents de ville dans l'aile sur la rue au Char. Le commissariat de police sera installé là jusque dans les années 1960, date à laquelle il fut transféré boulevard Ste Anne, où il est toujours. Le 14 juillet 1904, Henri Chéron, maire, dévoilait une plaque posée dans la cour d'honneur rappelant une phrase historique des édiles lexoviens au moment de la Révolution : Oui le Gouvernement républicain nous convient et c'est le seul régime qui convienne à un peuple libre. La Revue Illustrée du Calvados de février 1909 décrit l'architecture de l'Hôtel de Ville et évoque le campanile avec ses cloches dont l'une provient d'un ancien couvent de Lisieux, les Mathurins : « Le timbre qui sonne les heures a été fondu en 1733. Il porte l'inscription suivante : L'an 1733, en l'honneur de la Sainte-Trinité, bénite parle R. P. Martin Leclerc, ministre ; frère Alexis Durand a donné cette cloche nommée Pierre, par Me Pierre Hanuel, prêtre chapelain en l'église Saint-Pierre de Lisieux et demoiselle Louise Chardey, de Lisieux. Refondue en 1733. Les deux autres timbres sont plus anciens. Le plus gros porte la date de 1517 ; le plus petit a été fondu en 1658 » L'horloge de l'Hôtel de Ville et ses cloches d'opérette : Le 17 janvier 1903, l'horloger, chargé de l'entretien des horloges et pendules de la ville de Lisieux, signale qu'il ne peut plus en assurer leur entretien. Le 7 mars 1903, Pannier, maire-adjoint, expose avec beaucoup d'humour, la nouvelle situation de l'horloge : C'est une singulière histoire que celle des caprices dont fait preuve depuis quelque temps la vieille horloge de notre hôtel de ville. Les plus célèbres docteurs en horlogerie l'avaient condamnée. La presse locale avait enregistré son décès et votre commission des travaux publics s'apprêtait à vous faire voter ce soir la dépense nécessaire pour l'acquisition d'une nouvelle horloge, lorsque la moribonde revenant à la vie, et à la suite d'une simple réparation, s'est remise à fonctionner avec toute l'exactitude de la jeunesse. Même, il y a quelques jours, tout comme dans l'opérette fameuse, ces cloches, qu'on n'avait pas entendues depuis de longues années, ont fait entendre leur joyeux carillon. Il est décidé que l'horloge, traitée, un peu plus loin, de vieille servante, sera réparée et sauvée. Elle assume encore sa fonction aujourd'hui. En 2005 - 2006, les cloches ont été restaurées ainsi que le système électrique qui met en marche le marteau qui les frappe et qui donne les heures à la population lexovienne. D'importants travaux entre 1921 et 1923 : ![]() Les bals de l'Hôtel de Ville : Entre 1920 et 1960, il était d'usage que les salons de la Mairie soient mis à la disposition d'associations pour y organiser des bals, moyennant le règlement de l'électricité. Pour exemples, la Société mixte de tir de Lisieux y organisa son bal le 17 janvier 1926, la Société de secours mutuels des employés du théâtre, en 1928, l'Association des anciens élèves des collèges de Lisieux, en 1929, Louis Bielman en fit la demande pour son Club athlétique lexovien le 21 mars 1930, le Judo-club Lexovien en 1956, l'Aéro-club de Lisieux en 1957. La dernière rénovation : C'est au mois de mai 2004 qu'ont été lancés les travaux de rénovation de la toiture et des façades, à l'issue d'une délibération du conseil municipal en date du 18 mai. Sous la maîtrise d'ouvrage du cabinet d'architecture caennais F. et F. Jacquemard, six entreprises, pour la plupart régionales, ont travaillé ensemble à la réalisation des travaux qui ont officiellement débuté le 3 janvier 2005 et se sont achevés au mois d'avril 2007. Un peu plus de deux ans au cours desquels trois corps de métiers sont intervenus et ont dû travailler en même temps. 85 mètres cubes de pierre ont été remplacés, les pierres massives de pays ont été changées au profit de pierres de Touraine et d'Anjou. Environ mille mètres carrés de joints et de briques ont été remplacés. Durant tout le chantier, une équipe de huit personnes était présente en permanence. Une mise en lumière de l'Hôtel de Ville sera réalisée pour le mois de septembre prochain et achèvera cette opération majeure d'embellissement. D'autres travaux se poursuivent également pour continuer de moderniser la qualité des services à la population, suite au rachat d'un immeuble mitoyen rue Victor Hugo. Ce nouvel espace qui devrait être achevé en fin d'année, permettra de regrouper les services accueil et information, état-civil, élections, objets trouvés. (3) La rénovation qui s'est achevée au printemps dernier n'en finit pas de susciter l'admiration tant des Lexoviens que des visiteurs.
Daniel DESHAYES
Société historique de Lisieux Juillet 2007 Plan de financement de la restauration 2005-2007 : Le chantier de la restauration de l'Hôtel de Ville a été suivi par le cabinet Florence et François Jacquemard, architectes à Caen. Les travaux, pour le bâtiment central, ont débuté le 3 janvier 2005 et se sont terminés en avril 2006. Pour les ailes ouest et est, la cour et le portail, ils ont débuté en février 2006 et se sont achevés en avril 2007. Le montant total de l'opération (restauration des façades, des toitures et de la cour de l'Hôtel de Ville) s'élève à 1 246 300, 42 € TTC (hors travaux en régie). Des subventions ont été sollicitées auprès du Conseil Général du Calvados et de la DRAC de Basse-Normandie. Leur montant s'élève à 500 722 €, soit 53,97 % de taux de subventions sur le montant hors taxe.
RESTAURATION DES FAÇADES & TOITURES DE L'HOTEL DE VILLE DE
LISIEUX
![]() ![]() F.
& F. JACQUEMART
ARCHITECTURE ET DECORATION DE L'HOTEL DE VILLE
L'architecture : ![]() Témoin de l'architecture colorée du Pays d'Auge, grâce à sa polychromie de brique rouge et de pierre blanche, cet hôtel comporte un bâtiment central entouré de deux ailes dont la lecture des archives a permis de confirmer qu'elles étaient un peu plus tardives que le bâtiment central, daté de 1713. Leur construction, agrandissant l'hôtel, confirmait ce dernier comme le symbole du pouvoir municipal. ![]() ![]() La façade sur cour du bâtiment central est la plus décorée : la travée médiane, surmontée d'un fronton triangulaire, est ornée d'un balcon, posé un peu artificiellement sur la corniche de la porte centrale inférieure. La façade sur le jardin (actuelle Place Jean Massot) est austère : elle présente une ligne continue d'ouvertures en arc surbaissé. La seule décoration est donnée par la polychromie due au rouge des briques et au blanc des pierres, aux clefs sobrement sculptées et aux lucarnes traitées soit en oeil de boeuf soit avec un tympan triangulaire. ![]() Les éléments décoratifs de l'Hôtel de Ville : ![]() Il s'agit là du seul témoignage indiscutable du décor du XVIIIe siècle de la demeure de Charles Le Bas. L'adaptation au XIXème siècle aux fonctions de l'Hôtel de Ville a sans doute tout fait disparaître, la décoration ![]() Quant au rez-de-chaussée, le décor est résolument du XIXe siècle. Les ors de la République se développent dans les grands salons, créés ou restaurés dans les années 1887 et restaurés en 2004 - 2005. Au bronze doré des lustres fin XIXe siècle (un lustre à six branches et sur chacune d'entre elles, huit ampoules et un autre lustre à six branches, mais avec six lumières pour chaque branche) s'ajoute celui des appliques à six ou huit branches. ![]() La restauration du parquet des grands salons a été réalisée conformément au dessin existant auparavant. Il s'agit de celui que l'on trouve également dans un salon contigu, actuellement affecté au service de la régie de la Mairie, dont la restauration, en 2004 - 2005, a mis en évidence le beau travail de boiserie qui entoure et surmonte la cheminée du mur ouest. ![]() Dans les grands salons, les visites officielles s'égrènent au gré des lectures des plaques de marbre : Albert Lebrun (1932), Vincent Auriol (1948), de Gaulle (1960), Jean-Paul II (1980) et F Mitterrand (1982). Dans l'entrée, une plaque de marbre évoque les fonctionnaires municipaux tués pendant la guerre de 1939-1945, vraisemblablement pendant les bombardements de juin 1944. Aimable ville où les municipalités républicaines occupent un hôtel particulier d'Ancien Régime, construit au début du XVIIIe siècle, qu'elles ont transformé en y incluant les signes de leur pouvoir mais en gardant les armoiries médiévales de la cité, le tout étant rythmé par les sonneries des cloches qui proviennent d'un couvent aujourd'hui disparu.
Jean BERGERET
Conservateur en chef des musées de la Ville de Lisieux Directeur du service culturel
LES MAIRES DE LISIEUX
On l'a vu plus haut, les fonctions civiles, judiciaires et de police étaient exercées par l'évêque de la ville de Lisieux. Thomas Bazin autorisa ou confirma la possibilité d'élire, chaque année, des conseillers au pouvoir restreint. C'est sous son épiscopat qu'une Chambre de Ville fut choisie. Les sénéchaux puis les vicomtes, à partir de 1523, présidèrent le corps municipal composé de quatre conseillers de ville. Le bailli succéda au vicomte dans cette charge et les échevins remplacèrent les conseillers de ville (sans doute au début du XVIIe siècle). Le premier maire connu de Lisieux est Claude de Mongouin et le corps municipal était alors composé d'un maire, de deux échevins, d'un procureur du Roi, d'un substitut et de conseillers. Sous-Sénéchaux 1426 Thomas Le Pourry 1431 Cosme de Banery 1437 Jean Vipart, écuyer 1439 Robert le Perchié 1442 Jean Le Aynet, vicomte d'Orbec 1443 Jean de Louraille 1444 Jean Vipart 1448 Jean Le Aynet 1454 Jean Vipart 1470 Simon de Conflans, écuyer 1483 Pierre Cardonel 1503 Roger Duval 1521 Guillaume Toutain 1522 Henri de Bernières Vicomtes 1524 François Osmont, écuyer 1534 Germain Duval 1557 Pierre de la Porte. Bailli vicomtal En 1644, François Morin, sieur de la Desmarière, bailli vicomtal. Après, la liste des maires s'établit de la manière suivante Claude Mongouin, maire perpétuel, puis maire ancien et mi-triennal et bailli de l'évêque en 1705. Il exerça jusqu'en 1712. Germain Rioult, maire alternatif et mi-triennal en 1707 Romain Cudorge, installé le 14 janvier 1708 Germain Rioult, réinstallé le 25 juin 1708 Pierre Levallois, installé en 1712. Achète sa charge. Le corps municipal, conformément à un édit de Louis XV, fut constitué de trois échevins et fut présidé par le bailli vicomtal. Bailli vicomtal François-Joseph Paisant, connu comme maire à partir de 1717 jusqu'en 1742. Maires nommés d'après l'arrêt du conseil d'Etat du 8 avril 1747 1747 Gabriel Desperrois 1750 Jean Pollin-Boislaurent 1753 Alexis Panthou 1756 Jean Lecesne 1759 Nicolas-Marie Vata 1765 Guillaume Poret, sieur Dulongval Maires nommés d'après l'édit du mois de juillet 1766 1766 Jean-Armand-Antoine-Devoyne, sieur de Formanel 1770 Noël Lerat, échevin, lieutenant-général au bailliage vicomtal C'est sous son administration que fut acheté l'Hôtel de Ville actuel. 1779 André Maillet 1782 Louis-Jacques-Hippolyte du Boullay Maires nommés d'après la loi du mois de décembre 1789 1790 François-Pierre Leroy-Beaulieu 1791 Thomas Gannel 1792 Michel Bloche Maires nommés par les représentants du peuple envoyés dans les départements 1793 Louis-Jean-René Prieur 1794 Jean Coessin Régime intérimaire 1795 Michel Bloche Présidents de l'administration municipale (Loi du 5 septembre 1795) 1795 Jean-Baptiste Vergé 1796 Pierre Lerebours 1797 Guillaume-François Riquier 1798 Jean-Jacques Nasse Maires nommés d'après la loi du 17 février 1800 1800 Jean-Jacques Nasse 1808 Louis-Jacques-Hippolyte Thillaye du Boullay 1813 Jean-Jacques Nasse 1816 Joseph-François de Bellemare Maires nommés d'après la loi du 31 mars 1831 1832 François-Pierre Leroy-Beaulieu Nommé de nouveau en 1834, 1837 et 1840. 1842 Adrien-Benjamin Formeville Nommé de nouveau en 1843 et 1847. 1847 Jean-Lambert Fournet Commission municipale provisoire 1848 Jean-Baptiste-François de Salles Cosnard-Labretonnière Théodore Delaporte Maires nommés d'après le décret de l'Assemblée nationale du 3 juillet 1848 1848 Victor Godefroy Maires nommés par le préfet : 1853 François Fauque 1871 Jules Prat 1875 Léopold Frauque 1878 Louis Michel 1881 Théodule Peulevey Maires élus à la suite de la loi du 28 mars 1882 1894 Henry Chéron 1908 Joseph Guillonneau 1909 Arthur Lesigne 1932 Henry Chéron 1936 Albert Degrenne 1945 Casimir Hue 1945 André Carles 1953 Robert Bisson 1977 André-Eugène Baugé 1989 Yvette Roudy 2001 Bernard Aubril D'après A.-J.L. Dingremont, Du corps municipal de Lisieux, 1 vol. 40 p. Lisieux, J.J. Pigeon, 1849. (1) Etienne Deville, L'hôtel de ville de Lisieux dans Journal de Rouen, 7 août 1923. (2) Arch. Dep. Calvados, 2 MI DM 255. II convient de consulter les dossiers des Archives Départementales du Calvados pour l'ensemble des travaux de l'Hôtel de Ville de Lisieux. (3) Lisieux Magazine, n°29 juin 2007. |