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Denis Bogros : Histoire du cheval de troupe de la cavalerie française : 1515-1918 (1) Denis Bogros : Histoire du cheval de troupe de la cavalerie française : 1515-1918. (1)
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CHAPITRE I


LES ÉNIGMES DE L'HISTOIRE DE LA CAVALERIE FRANÇAISE

Le cheval de guerre de troupe

L'histoire de la cavalerie française, telle qu'on nous la raconte, soulève beaucoup de questions. Les réponses données par les historiens sont très insuffisantes.

L'auteur, qui n'est pas historien, a conduit une enquête dans notre histoire pour remplir ses nombreux blancs, et les lacunes des travaux universitaires.

    - Ayant appartenu à la dernière génération des officiers de cavalerie qui ont fait campagne à cheval dans les atlas et les steppes du Maghreb, il a une idée précise des qualités nécessaires au cheval de guerre.
    - Ayant appartenu au Cadre des Ecuyers de l'Ecole de Cavalerie de Saumur, il sait que, par la technique équestre, on ne peut pas donner à un cheval les aptitudes qu'il n'a pas !
    - Ayant appartenu au corps des administrateurs militaires (A.I. et A.A.)(1) des populations d'éleveurs de chevaux, il a appris que le cheval apte à faire campagne ne peut être produit que dans un biotope, un écosystème, et par un mode d'élevage aux spécificités originales. Dans le cadre de celles-ci, l'administrateur ne peut agir que par une pédagogie pratique : l'apport d'étalons et l'organisation d'un marché favorable aux petits éleveurs, au fonctionnement simple et transparent.
    - Ayant rempli d'autres fonctions hippiques et équestres... et poursuivant ses recherches sur le terrain (écrit en 1992).

Pour ces raisons, l'auteur a rassemblé des informations sur la Cavalerie et le Cheval de troupe. Il a pu faire la critique, fondée sur la lecture de l'homme de terrain, des documents et étude de la bibliothèque hippique, héritée de nos prédécesseurs. C'est pourquoi, bien qu'il soit habité, maintenant encore, par quelques doutes résiduels, il entreprend de livrer au public les résultats de son enquête sur le sujet suivant : "le cheval de selle de guerre de troupe de la cavalerie française à travers les âges...".

Avant d'aller plus loin, il faut rappeler que, dans son ouvrage : "Des hommes, des chevaux, des équitations" (2), l'auteur a déjà traité de cette question du cheval de guerre, pour les cavaleries : arabes et mongoles du moyen-âge ! A l'époque, les français ne possédaient qu'une "chevalerie", dont il a aussi été question dans l'étude citée, ci-dessus.

Il faut aussi, avant de poursuivre, rendre compte du point de la question par un universitaire, l'un des meilleurs, Fernand Braudel. Dans son ultime ouvrage historique "L'identité de la France : les hommes et les choses" (3)(p. 75 passim), le maître a abordé cette question primordiale de l'élevage du cheval en France. Partant de l'élevage sauvage à la veille de la guerre de cent ans, il nous parle de la difficile naissance de l'élevage qu'il appelle "scientifique". Il aurait été entrepris sous l'impulsion des agronomes français du XVIIIè siècle, s'inspirant du modèle anglais : sélection plus croisement ! Il note la véritable réussite constatée pour le Percheron, au XIXè siècle ! Mais (page 90) il remarque que "l'élevage des races pures ne s'est vraiment étendu qu'en notre siècle".

En vérité, c'est au XIXè siècle que l'Anglais (le pur sang) sera acclimaté en France, avec l'Arabe (le premier cheval de sang). Ils engendrent deux races "intermédiaires" (sic) (selon le mot du Député Bocher, 1874) (4) : le demi-sang anglo-normand (trotteur), et le demi-sang anglo-arabe (galopeur). Il est vrai que ces "races" (?) ne s'épanouiront qu'en notre siècle !

Mais qu'en est-il du cheval pour l'armée ?

Braudel s'est posé la question, dans un développement intitulé : "l'histoire curieuse du cheval, en France, s'explique-t-elle ?" Il note, avec étonnement, que la loi de la demande et de l'offre n'a pas joué ! (citation) (op.cit) "Or le cheval est demandé sans fin (sous l'ancien régime et après...) par l'armée française, mais cette demande insistante, qui vise une bête de qualité, se tourne vers l'étranger". Il faut retenir ce fait historique.

Braudel ne manque pas de faire le constat de l'échec de l'Etat, dès le XVIIIè siècle, pour importer les beaux chevaux de l'Afrique du Nord et du Proche-Orient... "chevaux nécessaires" pour mener à bien l'oeuvre de production d'un cheval de selle. Cela lui pose une question dont il ne trouve pas la réponse. Aussi conclue t-il par une autre question : (citation) "A moins, mais comment l'établir ? que notre frontière de l'Est, la plus menacée, la plus gaspilleuse de crédits militaires ait eu avantage à se ravitailler en chevaux de remonte à deux pas de chez elle, en Allemagne ou dans les cantons suisses ?" Bien sûr, à cette époque, l'élevage était une activité marginale en notre pays, remarque-t-il (page 92). Mais la question reste entière.

Ainsi ce grand historien professionnel, qui s'est penché sur la question hippique, reconnaît son manque d'informations, faute de travaux de recherches sur le sujet (il salue chaleureusement la thèse (5) de Jacques Mulliez - juriste - Enseignant à Paris I).

On constate donc, que le cheval de selle pour l'armée, est le cheval oublié, inconnu, de notre historiographie ! Il mérite pourtant qu'on lui consacre quelques travaux, ne serait-ce que pour la grande place tenue par la cavalerie dans la mémoire des français !

Mais auparavant, il faut encore dire un mot des autres questions qui tourmentent cette mémoire, devant les échecs répétés, en 1812, 1870, 1914, de notre cavalerie... "L'arme noble", dont les français conservent une image transfigurée éclatante, glorieuse..

Ces autres questions concernent :

- Les structures et le commandement,

- L'emploi tactique et stratégique,

- et, bien sûr, l'armement de cette cavalerie.

Nous relevons, dans la livraison d'août 1957 de "La revue historique de l'armée", cette phrase du général de CUGNAC (p. 17) : "la cavalerie française entre 1870, et 1914, s'est trompée comme la chevalerie jadis".

Quelles furent ses erreurs ? D'abord d'avoir conservé la subdivision d'arme des cuirassiers. Ce fut un grave débat. Le comité de cavalerie, présidé par un grand soldat, aristocrate, patriote, le général de Galliffet (6), consulté le 15 mai 1880 par le Ministre, avait conclu dans son rapport : "... à la suppression absolue des cuirassiers et à leur transformation en cavaliers armés de carabines" et pouvant combattre à pied ! Ce fut décidé ; mais à la faveur d'un changement de ministère, les conservateurs (militaires) firent rapporter la décision. Et c'est ainsi que la cavalerie française, ignorant les leçons de la guerre américaine de sécession (1861-1865), repartira en campagne en 1914 avec cuirasses, et sabres-lattes (7)

Bien plus, les divisions de cavalerie indépendantes, ou de corps (d'armée) de cavalerie furent constituées de brigades de pieds différents : de cuirassiers (lourde), de dragons (à deux fins, ou de ligne), de hussards et chasseurs (légère). Ce qui obligeait à faire marcher la lourde au rythme de la légère, ou l'inverse. Erreur gravissime... dénoncée dès 1763 (à la fin de la guerre de 7 ans) par le général de Warnery dans ses "Remarques sur la cavalerie" (8)

Pire encore : ignorant les leçons de la malheureuse campagne de 1870 durant laquelle les lanciers s'étaient débarrassés de leurs lances obsolètes, l'Etat major imposa cet armement périmé à tous les dragons en 1888... et ... aux régiments de la légère des divisions de cavalerie en... 1913. Ces faits sont la preuve d'un étonnant retour en arrière. La formule du général de Cugnac est à prendre au sens littéral.

Après les structures et l'armement, la question du commandement de cette cavalerie a été posée. Dans son bel ouvrage "La cavalerie au temps des chevaux"(9), le colonel Dugué Mac Carthy met en cause la compétence et l'âge des généraux qui, en 1914, commandaient les corps et les divisions. Le 9 septembre Joffre aura limogé six généraux de cavalerie sur les douze commandants de corps et de divisions.

Enfin, il y a la question de l'emploi de cette arme de mêlée. Sur ce sujet, en 1914, le généralissime désigné depuis plusieurs années par le gouvernement de la République semble avoir de lourdes responsabilités. Quoiqu'il en soit, un fait est certain : du 7 au 13 septembre 1914, une brèche s'est ouverte, jusqu'à atteindre, 40 kilomètres de large, entre les 1ère armée et 2ème armée allemandes (Von Kluck et Von Bulow). Or trois divisions du 2ème corps de cavalerie français étaient au bon endroit, au bon moment (plus une grosse division britannique de cavalerie à proximité !) ; à l'entrée même de cette brèche ! Eh bien, cette rupture dans le dispositif ennemi ne fut pas exploitée. La brèche se referma, le front se stabilisa ; la cavalerie fut retirée sur les arrières, et la guerre dura quatre ans... (10)

Quand on se penche sur ces énigmes de l'histoire de notre cavalerie nationale, on reste embarrassé !... Et l'on revient à la question primordiale : celle de la qualité des "chevaux de remonte" de l'armée à travers les siècles et de leur production... bien sûr !

C'est le sujet de l'étude que nous proposons au lecteur : histoire du cheval de troupe de la cavalerie française.

Les chevaux de troupe de la cavalerie

"Ce sont les petits, les sans grades" (Rostand), souvent sans généalogies, ceux qui ont toujours marché, sans manger ni boire, fatigués jusqu'à tomber et mourir sans un gémissement, ne pouvant pas se plaindre ! Acteurs involontaires des guerres des hommes, ils furent toujours parmi les premiers à être massacrés.

Vous ne trouverez nulle part, l'histoire de cette espèce de chevaux, pourtant acteurs de premier plan de la chronique de notre civilisation. Tentons de réparer cet oubli et de tracer les grandes lignes de cette histoire, ici, dans le beau royaume.

Tentons de mettre à la place qui leur revient dans notre souvenir, ces "chevaux inconnus" des historiens de la "Sorbonne". Quels chevaux ? ceux qui ont servi dans les rangs de la cavalerie. Car dans cette étude, il ne s'agit pas du cheval de travail (labour, trait, attelage), encore que beaucoup de ceux-là seront vendus comme chevaux de cavalerie par les "marchands". Hélas !

Il ne sera pas question, non plus, des chevaux de selle de luxe, de course ou de haute Ecole, qui n'ont servi que les princes et les riches ! Nous parlerons seulement du cheval de selle, de guerre, de troupe.

De selle ? c'est-à-dire capable de porter le soldat, en sécurité, au galop, à travers tous les terrains.

De guerre ? c'est-à-dire agile, docile, sobre, résistant et endurant.

De troupe ? c'est-à-dire cheval produit en quantité suffisante pour fournir et renouveler les effectifs de plusieurs dizaines de Régiments... à un coût raisonnable pour les finances publiques ! Voilà le sujet à traiter.

Mais d'abord, qu'est-ce que l'on appelle "cavalerie" en France ? Quand est née cette arme de mêlée ?

 
NOTES :

(1) AI et AA - Service des Affaires indigènes du Protectorat du Maroc, et Service des Affaires Algériennes du gouvernement général de l'Algérie.
(2) Des hommes, des chevaux, des équitations : Petite histoire des équitations pour aider à comprendre l'équitation par Denis Bogros - Paris-Lausanne : Favre-Caracole, 1988.
(3) "L'identité de la France" par Fernand Braudel - Paris : Arthaud, 1986 - 3 volumes.
(4) "Les deux races intermédiaires" françaises... (entre les races pures et les races bâtardes) : expression employée par le rapporteur de la loi Delacour sur les haras et les remontes, en 1874 à la chambre des députés. Ce rapporteur député s'appelait Bocher... à ne pas confondre avec l'écuyer François Baucher.
(5) "Les chevaux du royaume - Histoire de l'élevage du cheval et de la création des haras" par Jacques Mulliez- Paris : Editions Montalba (Arthaud), 1983.
(6) Galliffet (marquis de) (1830-1909) illustre général de cavalerie. A fait toutes les campagnes du 2ème Empire : Crimée, Italie, Algérie, Mexique et contre l'Allemagne. Le 1er septembre 1870, général de Brigade, il entraîna 4 charges de la division d'Afrique. Répondit "tant qu'il en restera un". Devant ces charges le roi Guillaume de Prusse dit le célèbre "Ah les braves gens !" (2 autres charges ont été conduites par Margueritte et Baufremont).
Président du Comité de la cavalerie, il a tenté de la réformer. Le 8 décembre 1879, il publie "l'emploi de la cavalerie en liaison avec les autres armes". En 1881 il réunit à Tours un colloque de tous les généraux de cavalerie pour les convaincre de l'urgence d'une réforme. Echec devant les conservateurs passéistes. En 1899 et 1900, il fut ministre de la guerre du gouvernement Waldek-Rousseau et contribua directement à régler "l'affaire Dreyfus". Très écouté par Gambetta, il rédigea pour lui cette note du 10 août 1877 sur "l'emploi de la cavalerie" (Référence Galliffet par André Gillois - Edit. France - Empire 1985). citation page 190 "le jour où un général osera, à la tête de troupes peu nombreuses mais choisies, délivrées de bagages... se jeter au milieu des lignes ennemies, sans se soucier de l'importance de l'adversaire, ni du risque d'être enveloppé par lui, il le désorganisera complètement, coupera les combattants de leurs convois, les jettera les uns contre les autres, et provoquera une telle panique que la défaite des forces ennemies sera à la taille de ces forces".
Ainsi le plus illustre des cavaliers parvenus aux plus hauts échelons ne put convaincre les responsables de la cavalerie métropolitaine qui furent en retard d'une guerre en 1914... Avec l'accord des politiques qui préparent et décident des guerres.
Mais en 1918, le neveu de Gambetta le général Jouinot-Gambetta, à la tête des meilleurs régiments, avec les meilleurs chevaux : les barbes, fut lancé derrière l'ennemi "sans intendance, ni appui, ni soutien", par Franchet d'Esperey. Il remporta l'étonnante victoire d'Uskub. Quarante et un an plus tard, c'était presque mot pour mot ce que Galliffet avait écrit à Gambetta (disparu trop tôt pour donner une impulsion à la Défense nationale).
(7) Procès-verbaux des séances tenues à Tours sous la présidence de M. le général de division de Galliffet cdt le 9è C.A. Président du comité consultatif de la cavalerie (Paris - Berger-Levrault et Cie - 1881). Entre autre chose on comprendra à la lecture de ce document que le jeune général l'Hotte, fut courtoisement remis à sa place. Mais il emporta la décision de conserver la subdivision d'arme, obsolète, des cuirassiers.
(8) Remarques sur la cavalerie par le général de Warnery (du canton francophone du Valais). A Paris chez Anselin, Rue Dauphine, 1828 (1ère édition à Lublin - Pologne - en français - en 1781).
(9) La cavalerie au temps des chevaux par le Colonel Dugué mac Carthy - Paris : EPA, 1989.
(10) La Marne - victoire inexploitée par A. Gouttard, préface de Liddel Hart - Paris : Laffont, 1968. Consulter aussi l'ouvrage suivant : Adieu, cavalerie ! La Marne, bataille gagnée... victoire perdue par le général Chambe - Paris : Plon, 1979.


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