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Denis Bogros : Histoire du cheval de troupe de la cavalerie française : 1515-1918 (8) Denis Bogros : Histoire du cheval de troupe de la cavalerie française : 1515-1918. (8)
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L'EPREUVE DE LA GUERRE DE MOUVEMENT

Août - Septembre 1914

L'armée allemande envahit la Belgique le 3 août. Joffre, commandant en chef, pris de court, jette son 1er Corps de cavalerie (3 divisions) dans ce pays. On va voir à l'oeuvre les demi-sang anglo-normands des Cuirassiers et des Dragons : plusieurs milliers de chevaux formant 18 régiments de cavalerie.

A partir de la région de Mézières, du 5 au 23 août, le corps du général Sordet s'enfoncera en Belgique, en avant des Armées. Avec 13 000 chevaux environ il fera un raid de plusieurs centaines de kilomètres. Il le terminera à la gauche de l'armée britannique qui, à Mons, se heurtera aux allemands, qui l'étrilleront.

Tous les chroniqueurs emploient les mêmes termes : "cette randonnée fut accablante... (il faisait très chaud en août 1914, plus de 40 centigrades)". Il n'y eut pas de bataille de rencontre et pourtant ce Corps de cavalerie s'écroula dans une sorte d'auto-destruction ! : "les chevaux furent mis dans un tel état (d'épuisement) que le 1er Corps ne put participer à la bataille de la Marne" (1). Le cavalier Labatut témoigna (50 ans après) de l'état d'usure de cette cavalerie dans la revue Plaisirs équestres (2), "nous ne marchions qu'au pas, car les chevaux auraient été incapables de faire cent mètres au trot". Cette fragilité, cet effondrement, du 1er Corps de cavalerie en août 1914, rappelle étrangement ce qui s'était passé un siècle plus tôt en juin-juillet 1812 en Russie.

Attention ! Le courage des hommes n'est pas en cause (les escadrons, de Gironde, Franguier, Wallance, furent héroïques), et loin de nous la pensée d'exploiter - a posteriori - la souffrance des nobles animaux : les chevaux. Bien sûr, le général anglais Spears a ironisé sur l'ignorance du commandement français à employer la cavalerie et sur le peu de fiabilité de celle-ci ! On pourrait gloser sur le fait qu'à "la Marne", la cavalerie anglaise n'a pas quitté les "jupes" de l'infanterie écossaise... (car elle avait un mauvais souvenir de Mons, quinze jours avant !)

Cependant, il faut bien conclure qu'une cavalerie qui est hors service après trois semaines de déplacements opérationnels, ne devait pas avoir de bons chevaux : sobres et endurants ? C'est l'évidence puisqu'elle ne fut engagée dans aucun combat de rencontre.

La bataille de la Marne

Elle commence par le célèbre ordre du jour du 6 septembre 1914 : ordonnant de faire demi-tour, de se faire tuer sur place plutôt que de se rendre, et de contre-attaquer localement. Magnifique ! Les fantassins et les artilleurs arrêtèrent les envahisseurs. Mais l'offensive stratégique d'exploitation ne fut pas entreprise. Etrange... pourquoi ?...

Et pourtant, prodige, une brèche s'ouvre devant les alliés dès le 7 septembre, entre les armées allemandes en retraite. En face de cette brèche, au bon endroit, au bon moment, se trouvent les quelques 12 000 chevaux du 2ème Corps de cavalerie et, à proximité immédiate, trois brigades de plusieurs milliers de cavaliers britanniques. Cependant, ce jour-là, avec ses trois divisions, le 2ème Corps de Cavalerie se lance en avant, mais au pas ! Le 9, les Dragons de la 10ème division de Cavalerie (15è et 20è de Dragons) prennent Château Thierry (à 45 km de la base de départ). C'est le moment capital de la bataille et de la guerre... écrit le Gal Chambe (3). Sous-lieutenant, en 1914 il commandait un peloton du 3ème escadron du 20è de Dragons.

Donc, le 10 au matin les 3 divisions du 2è Corps de Cavalerie sont face à une brèche qui s'est élargie, jusqu'à séparer de 40 km les 1ère et 2ème armées allemandes.

Mais, c'est ce jour-là que le général commandant ce Corps écrit à son supérieur Franchet-d'Espérey, chef de la Vème Armée : "... que la limite extrême (de fatigue) (-) des chevaux était atteinte...". Le commandant Gamelin de l'état major général notera : "notre cavalerie est-elle toujours fatiguée ?"(4) Il parle des chevaux, de toute évidence. Il est vrai que sur le terrain le lieutenant Chambe constate aussi le 11, que "les chevaux sont très fatigués" et le note dans son carnet de marche (op. cit.).

Coup de théâtre - Le 13 à 3 heures, dans la nuit, Joffre de son poste de commandement adresse un bulletin de victoire à ses armées : "l'ennemi se retire, battu, vaincu...". La bataille serait-elle terminée sans exploitation ? Non ! Le 20è de Dragons est entre La Vesle et l'Aisne et, à son honneur, le général commandant la 10ème division de Cavalerie fait franchir cette coupure à Pontavert. Les 3 brigades de Cavalerie et le groupe d'artillerie volante s'enfoncent entre les deux armées ennemies !!! jusqu'à Sissonne, qui est atteint à 17 heures. Le lieutenant est heureux : enfin la Cavalerie agit ! Pourtant, mauvais signe, dans un passage obligé où les escadrons convergent, il sent : "une odeur écoeurante qui remplit les narines...". "Elle provient de tous ces malheureux chevaux avec les plaques suppurantes de leurs dos blessés". (op. cit.). Quelle est la cause de telles blessures généralisées, après moins de six semaines de campagne, sans actions excessives ? C'est l'amaigrissement rapide de ces chevaux charnus ; ce qui change les appuis de la selle. Pourquoi ? Changement des rythmes, des abreuvements, des rations de fourrage, du travail et des repos, bref de la vie de ces chevaux viandeux (5), non sobres, peu résistants aux variations climatiques (chauf-froid-pluies), peu endurants aux fatigues répétées de façons imprévues. Seul l'amaigrissement explique ces blessures de harnachements. De Brack (op. cit.) a décrit ce phénomène il y a un siècle déjà !

Le 14 septembre, le 3ème escadron du 20è Régiment de Dragons, est envoyé en reconnaissance vers l'Ouest. Il passe derrière la Cavalerie allemande. Chambe voit les bivouacs de la division Von Marwitz ; il remarque la fatigue des chevaux allemands. Il dépêche un brigadier avec un compte-rendu pour le général. Il demande une intervention immédiate par le feu de l'artillerie et la charge en masse. Pour cette mission il doit donner son cheval personnel, afin de "galoper" jusqu'à Sissonne à 6 km et revenir. Car le cheval de troupe du brigadier ne pouvait le faire. Retour vers 15 heures. Le brigadier rapporte... l'ordre de repli général ! Chambe a envie de pleurer. Il rejoint le gros de la division. Et c'est la fuite humiliante vers le Sud (les allemands refermèrent la brèche). Il est en arrière garde et note : "l'allure a dû être rapide et beaucoup de chevaux (-) n'ont pu la soutenir. Ça et là gisent les cadavres (-). De malheureuses bêtes ont été dessellées puis abandonnées... immobiles, debout sur leurs jambes raides, la tête basse, sans faire un mouvement... Bien des cavaliers n'auront pu rentrer qu'à pied..." (op. cit.). Ne jugeons pas de la conduite des opérations. Ça n'est pas notre sujet. (Et il ne faut pas refaire les batailles).

Mais notons, car c'est l'objet de notre étude, l'état déficient de ces chevaux de troupe de demi-sang français. Car, de Nangis (zone de départ) le 7, à Sissonne (objectif le plus lointain) le 13, il y a 200 kilomètres en ligne droite. C'est peu ! La fuite de Sissonne à Pontavert le 14 septembre, fut de 25 kilomètres par la route. Comment ne pas se poser de questions, au sujet de la remonte de la Cavalerie métropolitaine de la IIIè République ?

On ne peut que constater l'échec du système mis en place en métropole par la loi de 1874. Elle s'intitulait : "loi sur les haras et remontes".

Tout ce chapitre démontre cet échec. Nous avons suivi le projet Delacour et son idée, puis sa transformation en un système de production du cheval de demi-sang, anglo-normand de préférence, avec assistance et protection de l'Etat : système proposé par le rapporteur Bocher. Après un débat écourté et sans relief, dans lequel on note cependant les avis de quelques hommes de cheval dénonçant les vices du projet... la loi fut adoptée par l'Assemblée Nationale des députés : le 29 mai 1874. Nous avons vu ensuite, les conditions de sa mise en oeuvre par l'Agriculture. Nous avons applaudi à la révolte des experts, à la fin du siècle, devant la gravité de la situation ainsi créée. Alors nous avons noté que les uns et les autres prirent des mesures pour tirer le meilleur de ce système. Nous avons étudié les états chiffrés des étalons reproducteurs, et ceux des espèces chevalines fournies à l'armée, qui devait s'en contenter. Les officiers instructeurs firent l'impossible pour faire une cavalerie avec ce matériel animal, et les recrues du service de deux ans. Dressage du cheval, enseignement de l'Homme en deux ans, telle était la gageure (6). Au total, et sans ambages, la conclusion est la suivante : le gouvernement de la République qui se devait de fournir à sa Cavalerie métropolitaine des chevaux de selle de troupe fiables et performants n'a pas rempli son devoir - car on le sait, c'est le cheval qui fait le cavalier.

La Cavalerie de France qui partit en campagne en Août 1914 - sauf exceptions signalées - était remontée de chevaux inaptes à faire la guerre (7)

 
NOTES

(1) Information hippique (revue mensuelle) des années 50/60/70, n° 149, 1970.
(2) Plaisirs équestres (revue) des années 60/70/80, n° 22, 1970.
(3) Chambe (général), Adieu cavalerie, La Marne, bataille gagnée, victoire perdue - Paris : Plon, 1979.
(4) Gouttard (colonel) - Professeur à l'école de guerre : La Marne, victoire inexploitée. Préface de Liddel Hart (le grand historien militaire britannique) - Paris : Laffont, 1968.
(5) Viandeux ? : Vocabulaire de maquignon qui veut dire "encombrés de muscles volumineux", selon l'expression de Lefebvre des Noëttes dans son ouvrage connu : L'attelage, le cheval de selle à travers l'histoire - Paris : Editions Picard, 1931.
En 1949, j'étais à Saint-Cyr, mon père qui avait été aspirant au 16è Régiment d'Artillerie Hippomobile, en août 1914, me raconta les premières semaines de la grande guerre vécues par un exécutant dans la troupe. Il me dit que les chevaux (d'attelage) avaient beaucoup souffert et me décrivit le mauvais état de leur dos ! Il ajouta cette phrase : "nous avons fait beaucoup d'erreurs". Son régiment était entré en campagne avec 1 560 chevaux.
(6) Gageure - ce pari difficile imposé aux cadres engendra la multiplication des méthodes inventées par les exécutants dans la troupe. Devant cet état de fait, le ministère de la guerre a tenté de remettre de l'ordre dans les idées et les progressions d'instruction.
En 1912, il promulgua : le Manuel d'équitation et de dressage (librairie Chapelot - 30 rue Dauphiné - Paris VIè).
Destiné aux officiers instructeurs des régiments des troupes à cheval, il organise en un système rationnel "l'instruction équestre donnée à la troupe" (citation de l'avant-propos). Ce sera désormais le livre des officiers instructeurs.
Au cours des quatre siècles de l'histoire de la cavalerie française, métropolitaine, c'est le seul traité officiel d'équitation et de dressage. (Rédigé sous le timbre du ministre ; sauf à considérer que l'ordonnance de 1829 fut un traité) (ce qui n'est pas le cas !)
Ce livre comprend trois divisions : éducation du cavalier ; éducation du cheval ; emploi du cheval dressé.
(7) Des remontes en France pendant la Grande Guerre 1914-1918. Durant le conflit les pertes en chevaux furent considérables. (par fatigue, fourbure, épuisement, accidents, maladies, combats). Le service général des remontes dut faire venir des chevaux de partout en Occident. En particulier du Canada. Il y eut de nombreux arrivages de chevaux canadiens. Ils ont laissé un très mauvais souvenir. Provenant d'élevages sauvages, leur mise en service dans les rangs de la troupe fut difficile.
Ils n'ont pas mieux résisté que les autres aux aléas de la guerre.


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