Roger Noëlle – L’Hôte invisible: Réginald Stanford est un jeune et brillant étudiant à Oxford. Mais il annonce brusquement à son meilleur ami qu’il ne reviendra plus à Oxford dès sa majorité. Il ne lui reste alors plus qu’un mois qu’il va s’employer à vivre intensément, dans l’attente de son mystérieux destin. En effet, les comtes de Stanford, une des plus anciennes et des plus puissantes familles du Royaume-Uni, ont la garde d’un secret qui se transmet de père en fils à leur majorité. Loin d’Oxford, Réginald Stanford aura certes à sa disposition la vaste bibliothèque du château familial, lui-même objet d’obscures légendes.
Une fois séparés, les deux amis cessent leur correspondance jusqu’au jour où ils se retrouvent : le comte de Stanford a vieilli prématurément, est devenu taciturne et solitaire. Est-ce dû à une malédiction remontant au XVe siècle ? Ou une tare héréditaire liée aux mariages consanguins ? Ou encore à un livre maudit ?
Noëlle Roger (1874-1953), de son vrai nom Hélène Dufour, est née et décédée à Genève. Sa longue carrière de professeure et d’éditorialiste est couronnée en 1948 par un prix de l’Académie française. Jusqu’à son décès, elle écrit de nombreux livres, des romans psychologiques et des nouvelles qu’elle signe d’un pseudonyme mêlant le prénom de son frère aîné Léon et de son frère cadet Roger. Elle est l’autrice suisse qui a publié le plus grand nombre de récits d’anticipation : huit romans entre 1922 et 1941, dont L’hôte invisible en 1926.Les aspects visionnaires de ces récits les classent dans les œuvres spéculatives de premier ordre, notamment par leur qualité d’écriture.