Audiobooks by Valerio Di Stefano: Single Download - Complete Download [TAR] [WIM] [ZIP] [RAR] - Alphabetical Download  [TAR] [WIM] [ZIP] [RAR] - Download Instructions

Miguel de Cervantes y Saavedra - Don Quijote de la Mancha - Ebook:
HTML+ZIP- TXT - TXT+ZIP

Wikipedia for Schools (ES) - Static Wikipedia (ES) 2006
CLASSICISTRANIERI HOME PAGE - YOUTUBE CHANNEL
SITEMAP
Make a donation: IBAN: IT36M0708677020000000008016 - BIC/SWIFT:  ICRAITRRU60 - VALERIO DI STEFANO or
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions
LES PETITS BILLETS PATRIMONIAUX DE LA BIBLIOTHÈQUE ÉLECTRONIQUE DE LISIEUX - II
LES PETITS BILLETS PATRIMONIAUX DE LA BIBLIOTHÈQUE ÉLECTRONIQUE DE LISIEUX - II

...

NOUS REPUBLIONS ICI DES ARTICLES INITIALEMENT PARUS DANS LA RUBRIQUE PATRIMOINE / NOS CURIOSITÉS DU PORTAIL DE LA MÉDIATHÈQUE





UNE AUTRE VUE DE ROUEN

Catégorie : Nos curiosités    Publié le vendredi 24 février 2012    Écrit par Christiane Boulan

Rouen vue du Bon secours

Voici une des dernières images arrivée en 2011 dans le fonds patrimonial, remarquable par la fraîcheur des couleurs et la précision des détails. Ce qui fait l'intérêt de la description d'une gravure, à part les qualités de l'image, ce sont les recherches pour aboutir à une légende la plus généreuse possible. Le premier pas étant bien sûr l'observation, la suite s'est enclenchée, avec l'aide précieuse de notre collègue qui connaît Rouen et l'Histoire comme ses deux poches, dans une chasse aux indices dans les catalogues en ligne (Gallica, bibliothèque numérique de la BnF) pour observer d'autres plans - eux, datés ! - nous apportant parfois sur un plateau le détail recherché : datation du remplacement de traverses de voie ferrée en bois par... du fer ; époque des travaux de rénovation suscitant un échafaudage sur un clocher ; ...

Le résultat est implacable : la description d'une estampe tient davantage de la rédac' scolaire que d'un exercice de style :

Vue de Rouen : prise de la route de Bon Secours [gravure] / dessiné et lithographié par Asselmeau.- Paris : Impr. Frick aîné & fils, entre 1856 et 1876.- en coul. ; 140 x 470 mm.

"Au premier plan, sur la gauche, le pont de la voie ferroviaire de Paris au Havre - aux travées reconstruites en fer en 1856 - enjambe l'île arborée Brouilly, aujourd'hui disparue, prolongée par l'île Lacroix portant des cheminées d'usines. L'île Lacroix est traversée par le pont Corneille appuyé sur la rive gauche et les abords de Sotteville, dont l'église Saint-Sever se dresse à l'extrême gauche de l'image. En descendant la Seine, le dernier ouvrage est le pont suspendu à câbles métalliques des frères Seguin inauguré en 1836 et démoli en 1884. Sur la rive droite, au premier plan, la colline de Bonsecours avec, à ses pieds, une usine en activité au bord du fleuve, sur lequel glisse un bateau à vapeur avec roues à aubes. A l'arrière-plan, au centre, la cathédrale Notre-Dame et sa nouvelle flèche en fonte en chantier, l'église Saint-Maclou et, à l'extrême droite, l'imposante église Saint-Ouen. Dans un plan plus proche, la petite église Saint-Paul est bien présente. La vue dégagée offre la fuite des méandres de la Seine bien au-delà de la ville, vers la mer."


GRAVURE EN ÉVENTAIL


Catégorie : Nos curiosités    Publié le samedi 10 septembre 2011    Écrit par Olivier Bogros

Très belle et récente acquisition du fonds patrimonial, cette vue gravée de Rouen jadis et aujourd'hui en forme d'éventail signée par Jules Adeline (1845-1909) pour le salon de 1880.

Rouen jadis et aujourd'hui (1880)

En grand format, c'est ici.

Rouen jadis & aujourd'hui [Image fixe] : gravure / Jules Adeline.- Rouen, 1880.- en noir ; 41 x 70cm. [Dédicace : "A madame L. Conquet, Hommage respectueux de l'auteur. Adeline." (Sans doute s'agit-il  de l'épouse du libraire éditeur L. Conquet qui publiera en 1895 sa Légende du Violon de Faïence). - La gravure porte, en bas à droite : "Eventail gravé, Salon de 1880."] - NORM I ADE

D'après Henri Béraldi (Les Graveurs du XIXe siècle, 1885) il existe de cet éventail gravé 2 exemplaires sur satin blanc et quelques rares épreuves sur papier. La planche a été transformée en diplôme de récompenses pour la Société des Amis des Arts de Rouen.


ORANGES ET CITRONS

Catégorie : Nos curiosités    Publié le samedi 25 juin 2011    Écrit par Olivier Bogros

Histoire Naturelle des Orangers écrite par antoine Risso (1777-1845)

Editée à Paris, en 19 livraisons parues de 1818 à 1822, l’Histoire Naturelle des Orangers écrite par antoine Risso (1777-1845) et richement illustrée par Pierre-Antoine Poiteau (1766-1854) constitue un ouvrage majeur parmi les anciens traités consacrés aux espèces fruitières. L'ouvrage n'a connu que 3 éditions : 1818, 1872, 2000 (en 2 vol., éditions Connaissance & Mémoires). L'exemplaire (édition originale) conservé par la médiathèque André Malraux est complet et en excellente condition. Les planches gravées ont gardé pour la plupart d'entre elles leur fraîcheur première.

Histoire naturelle des orangers / par A. Risso, ancien Professeur des Sciences physiques et naturelles au Lycée de Nice, membre associé des Académies de Turin, d'Italie, de Genève, de Marseille, de Florence, des sociétés philomatiques de Paris, des naturalistes de Genève, d'histoire naturelle d'Arau, etc. etc.,  et A. Poiteau, Botaniste, peintre d'histoire naturelle, jardinier en chef des Pépinière royales de Versailles, membre de la Société d'Agriculture et des arts de Seine et Oise.- Ouvrage orné de figures peintes d'après nature..- Paris (20, rue Sainte-Anne) : Imprimerie de Mme Hérissant Le Doux, imprimeur ordinaire du Roi et des Musées royaux, 1818.- 1 vol., 280 p.-[109] f. de pl. en coul. ; in-fol (34 cm) [Bm Lx : 5307]

L'ouvrage est consultable en ligne sur le site Google Books (exemplaire de la BCU de Lausanne) mais malheureusement en noir et blanc (mode image et mode texte enrichi), ce qui lui enlève quand même beaucoup de sont intérêt. La bibliothèque interuniversitaire de Pharmacie (Paris) a de son côté publiée sur son site dans la rubrique le livre du mois (février 2010) outre une notice très documentée sur le livre et ses auteurs, l'intégralité des 109 planches couleurs.

Planche présentée ci-dessus : Oranger de Gênes (p. 40) « ClTRUS AURANTIUM GENUENSE , ARANCIO DI GENOVA.

Foliis ovato-oblongis : floribus summis tripetalis :fructibus magnitudinis mediae , paulisper asperis , intensè luteis, subglobosis , basi sœpè sulcatis y pulpâ dulci.

Aranzo dolce da Genova, Volcam. Hesp., par. 2, p. 186, T. 187.
Citrus Aurantium Genuense  Risso, Annal. du Mus. d'Hist. Nat.,

Tel est le nom que les cultivateurs de Nice donnent à cet oranger encore peu cultivé, quoique sa récolte soit presque annuelle et que ses fruits deviennent assez beaux. Nous croyons que c'est à ce même oranger que Volcamer donne le nom d'Aranzo dolce da Genova.

Il forme une tête naturellement arrondie, parce que ses rameaux sont petits, courts et touffus ; ses feuilles sont ovales oblongues, rétrécies aux deux bouts, d'un vert foncé, luisantes, entières, les unes planes, les autres creusées en gouttière, portées sur des pétioles quelquefois ailés, quelquefois presque nus. On trouve aussi, près de la fructification, des feuilles dont le pétiole n'est pas articulé.

Les fleurs, disposées en bouquets, ont le calice à trois ou cinq dents, les pétales inégaux, souvent au nombre de trois seulement dans les fleurs supérieures qui restent petites et peu développées.

A ces fleurs, succèdent des fruits ordinairement ronds, quelquefois un peu déprimés au sommet, marqués de sillons à la base, à surface unie, mais cependant un peu chagrinée, d'un beau jaune rouge ; leur intérieur se divise en dix ou douze loges qui contiennent une pulpe jaune au centre, rougeâtre à la circonférence, remplie d'une eau sucrée très-agréable. Les graines sont ovales, petites, peu nombreuses, plus ou moins parfaites.

Long. 0,060-0,074; larg. 0,068-0,072; épaiss. 0,005-0,007.

Cet oranger se distingue par la surface finement chagrinée de ses fruits : son feuillage présente quelquefois de l'irrégularité qu'on ne peut attribuer ni à la nature du sol, ni à l'effet de la culture. C'est en Ligurie qu'il a été cultivé pour la première fois, et d'où les pépiniéristes l'ont ensuite répandu dans les provinces circonvoisines. »


DON QUICHOTTE

Catégorie : Nos curiosités    Publié le mardi 12 juillet 2011    Écrit par Olivier Bogros

Don Quichotte

Statue équestre en bronze de Don Quichotte

[Dimensions - H. 119 cm., L. 88 cm., P. 21,5 cm. ]

par

Marie-Louise Simard.

(1886-1963)

Sculpture acquise le 2 mars 1933 par le Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts pour la somme de 15.000 Frs et attribuée au Musée du Luxembourg (Inventaire 3701). Elle y fut exposée pendant 2 ans dans les salles publiques mais n'ayant pas reçu d'avis favorable de la Commission chargée de l'exposition des oeuvres des artistes vivants elle en fut retirée et rangée en magasin au grand dam de l'artiste qui manifesta son mécontentement par courrier adressé le 5 février 1935 au Directeur Général des Beaux-Arts Georges Huisman. Peu de temps après la sculpture fut choisie par Henry Chéron, Maire de Lisieux, et mise en dépôt au Musée des Beaux-Arts de la ville (Arrêté du Ministère de l'Education nationale en date du 30 juillet 1935), l'artiste n'en sut rien visiblement, pas plus que la presse d'ailleurs, puisque le 5 avril 1937 le journal l'Oeuvre titrait, photo à l'appui, On n'a toujours pas retrouvé "Don Quichotte", et n'était pas loin d'y voir un complot des milieux conservateurs contre une artiste d'avant garde politiquement engagée. Des personnalités politiques s'émurent de cette situation auprès du Ministre concerné. L'administration des Beaux-Arts diligenta une enquête, la Ville de Lisieux confirma être toujours en possession de la statue exposée à la vue de tous les lexoviens dans son Musée sis à l'étage de l'ancien Palais épiscopal donnant sur le Jardin public. A la fermeture du Musée la sculpture passa à la Bibliothèque municipale, sur le même palier dudit Palais. Elle est aujourd'hui visible et en très bonne place dans le Hall de la Médiathèque André Malraux. L'objet est toujours propriété de l'Etat en dépôt dans la collectivité.

Don Quichotte

Don Quichotte

[Merci à Mathilde Leroux, directrice du Pôle Muséal Lisieux Pays d'Auge pour la communication du dossier d'oeuvre]

P.S. : Sur la Bibliothèque électronique de Lisieux vous pouvez lire Un chapitre inédit de Don Quichotte (1899)par Jules Claretie dans lequel le héros se voit regaillardi par le vin de coca du divin Angelo Mariani !


NICOLAS LEVAVASSEUR

Catégorie : Nos curiosités    Publié le mardi 21 juin 2011    Écrit par Olivier Bogros

Fête de la Musique oblige en ce 21 juin, une courte présentation de 2 recueils (incomplets) d'airs du XVIIe siècle composés par Nicolas Levavasseur (1580-1658) et conservés à la Médiathèque André Malraux, assez rares semble-t-il aux dires des historiens de la musique. Nicolas Levavasseur, né à Bernay où il fut organiste avant de gagner Lisieux comme Maître des enfants de choeur en l'église cathédrale de Saint-Pierre, puis Caen comme organiste de l’église Saint-Pierre.

Nicolas Levavasseur

Airs a III. IIII. et V. parties : Taille / par Nicol. Le Vavasseur, M. des enfans de chœur de l'église cathédralle de St Pierre de Lisieux.- A Paris : Par Pierre Ballard, imprimeur de la Musique du Roy, 1626.- 33-5 f. : ill. ; 9x13cm.- [Bm Lx : norm 906]

Nicolas Levavasseur

Second livre d'airs a IIII et V parties : Taille / par N. Le Vavasseur, M. des enfans de ch. de l'église S. Pierre de Lisieux.- A Paris : Par Pierre Ballard, imprimeur de la Musique du Roy, 1630.- 27 f. : ill. ; 9x13cm.- [Bm Lx : norm 906]

Cet exemplaire Norm 906 est relié avec et contient aussi Chansons tant rimées que mesurées. A trois & quatre parties (1606) de Pierre Ballard (1581-1639) ; [Airs à quatre de différens autheurs, recueillis et mis en ordre par Pierre Ballard] de Gabriel Bataille (15..-1650) ; II Livre d'airs à quatre parties (1627) de Jean Boyer (1600-1648)

Nicolas Levavasseur

Second livre d'airs a IIII et V parties : Haute-contre / par N. Le Vavasseur, M. des enfans de ch. de l'église S. Pierre de Lisieux.- A Paris : Par Pierre Ballard, imprimeur de la Musique du Roy, 1629.- 26 f. : ill. ; 9x13cm.- [Bm Lx : norm 906 bis]

Cet exemplaire Norm 906 bis est relié avec et contient aussi Airs de cour : 5e, 6e et 7e livre (1626-1630) de Antoine Boesset (1586-1643). Acquis en 1992 à la vente de la collection Alfred Cortot dont il porte l'ex-libris.

Nicolas Levavasseur

A lire et à consulter :
Yannick Leroy : La musique à Lisieux au XVIIe siècle. Revue le pays d'auge n° Avril & Mai 1996 [Bm Lx : salle fonds local]
Abbé Frédéric Alix : Nicolas Levavasseur, organiste de Sainte-Croix de Bernay, Saint-Pierre de Lisieux et Saint-Pierre de Caen, au XVIIe siècle in Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie. Tome XLIII. Année 1935. - [Bm Lx : norm 862].
La notice Levavasseur sur le site Le Règne d'Astrée.
La description complète du contenu des recueils lexoviens dans la base patrimoine du Catalogue Collectif de France.



KEEPSAKE - 2


Catégorie : Nos curiosités    Publié le mercredi 15 juin 2011    Écrit par Olivier Bogros

Au gré de visites dans les rayons des magasins de la médiathèque ou au cours d'opérations de catalogage du fonds ancien, on redécouvre quelques modestes petites perles. Voici pour faire suite à un précédent billet sur les Keepsake, un charmant exemple de ces livres cadeaux et dans le cas présent destiné à la jeunesse :

Keepsake

Keepsake des jeunes personnes / par Mme la Comtesse Dash ; illustré par Ernest Girard.- Paris (11, rue du jardinet) : Pétion, [1847].- 292 p.- [13] f. de planches ; 27 cm.- Reliure toile décorée de l'éditeur [Bm Lx : 2863].

Comtesse Dash, pseud. d'Anne-Gabrielle de Cisternes de Coutiras, vicomtesse de Poilloüe de Saint-Mars (1804-1872). - Romancière et poétesse. Elle était issue d'une noble et riche famille. On la maria jeune. Elle connut bientôt de terribles revers de fortune. Ruinée, elle songea à vivre de sa plume. Pour cela, elle prit le pseudonyme de Comtesse Dash. Elle publia sous ce nom un nombre considérable de romans qui dépeignaient le plus souvent - avec une nostalgie certaine - les mœurs du grand monde, ainsi que les vicissitudes de l'amour. Elle fut aussi la collaboratrice d'Alexandre Dumas et publia, sous le nom de cet écrivain, plusieurs romans dont les Mémoires d'un aveugle (1856), La Dame de volupté (1863). [Notice Wikipédia]

A lire en ligne sur Internet Archive l'exemplaire numérisé en couleurs du Centre d'études du 19e siècle français Joseph Sablé de l'Université de Toronto. A lire aussi sur Gallica (BnF).

Keepsake



KEEPSAKE - 1

Catégorie : Nos curiosités    Créé le vendredi 20 mai 2011    Publié le vendredi 20 mai 2011    Écrit par Olivier Bogros

Keepsake

Mot emprunté à l'anglais (« objet donné pour être gardé en souvenir ») et désignant un livre-bibelot donné en cadeau d'étrennes à un être cher, généralement du sexe féminin, recueil de vers, de proses et de nouvelles agrémenté de gravures. Venue d'Angleterre la mode s'en est répandue en France à partir de 1830. Selon Michel Melot (Encyclopaedia universalis) : « Le keepsake, où l'image agréable, typique du romantisme suave et fleuri, sert la plupart du temps de prétexte à un texte souvent insignifiant, est en quelque sorte une déviation de l'idée du livre... On a remarqué qu'un grand nombre de femmes y écrivaient des nouvelles sentimentales. Le format du keepsake est très variable mais l'illustration généralement gravée sur acier à la mode anglaise est très fine, le papier de qualité, et la couverture de moire ou de satin est placée sous un emboîtage. »

La Médiathèque conserve quelques exemples de Keepsake aussi appelés Livre des salons et plusieurs des nouvelles qu'ils contiennent sont en ligne sur la Bibliothèque électronique de Lisieux :

L'Élite : livre des salons / par messieurs Émile Deschamps, Alfred des Essarts, Paul Féval, Lottin de Laval,..... [et al] sous la direction du bibliophile Jacob.- Paris (59, rue Saint-Jacques) : Mme Vve Louis Janet libraire-éditeur, [ca1850].- 211 p.- 12 f. de pl. gravées ; 27 cm.- [Bm Lx : 3026].

TABLE DES MATIÈRES

Introduction
Marguerite
La Montani
Une Amour historique
Irène
Les Marins Bretons
Une promenade d'Artistes
L'Amie de la Marié
Diane
La Tapisserie
Triphyna
Une nuit en Diligence
Le Custode de Saint-Marc
Souvenir du Bosphore
Le Secret de Dominique
La Dot
Le Marchand du Caire
Un Dénouement de Sologne
P.L. JACOB
FANNY REYBAUD
ALFRED DES ESSARTS
CLÉMENCE ROBERT
FANNY RICHOMME
EUGÈNE SUE
DE PONGERVILLE
ÉMILE DESCHAMPS
LOUISE COLET
PAUL FÉVAL
ÉMILE SOUVESTRE
MARQUIS DE VARENNES
LOTTIN DE LAVAL
POUJOULAT
FÉLIX PYAT
T. THORÉ
HENRY MARTIN
LESGUILLON




Keepsake

Le Royal Keepsake : Livre des salons illustré de douze gravures anglaises inédites / [Paul L. Jacob] .- Seconde édition.- Paris (59, rue Saint-Jacques) : Mme Vve Louis Janet libraire-éditeur, [1842].- 212 p.-12 f. de pl. gravées ; 27 cm.- [Reliure éditeur décorée sous emboitage. Bm Lx : 232].

TABLE DES MATIÈRES

Le Sphinx
Mathlilde
Combat de Navarin
Le Curé de Bray
Marie
Renée Corbeau
Le Mauvais oeil
Qui est-elle ?
Histoire de deux Miniatures
Simples notes de voyage
La Folle de Salerne
Trois Rencontres
Une Messe en 1793
JULES LACROIX
HYPPOLITE LUCAS
EUGENE SUE
ERNEST FOUINET
VICOMTE DE MARQUESSAC
T. THORE
HENRI MARTIN
LOUISE COLET
PITRE-CHEVALIER
FANNY REYBAUD
PAUL JACOB, BIBLIOPHILE
COMTESSE DASH
DE BALZAC


Keepsake

Les Emeraudes : littérature mêlée
/ Bibliophile Jacob [Paul Lacroix (1806-1884)].- Paris : Librairie Vve Jules Renouard éditeur (6, rue de Tournon) - [1867].- 81 p. - 23 f. de pl. gravées ; 35 cm.- [Reliure éditeur décorée sous emboitage. Bm Lx : 228].

TABLE DES MATIÈRES

Lettre à une Amie  
L'Hymen batelier 
Le Colporteur
La Fille du Brigand 
La Comtesse Nulle-Part
Le Naufrage
Promenade d'un Archéologue en Irlande
Perdita
Thomassine Spinola
Les Funérailles de Wilkie
L'Enfant qui dort
L'Esther de Racine
La Gageure
Le Gant de la Damoiselle (les Apprêts dit Tournoi)
La Fille des Eaux
Le Tableau
Alix de Kerven
La Fleur de Camélia
Le Dormeur éveillé
L'Enfant trouvé
Les deux Poëtes
Mme A. LACROIX
P. L. JACOB (bibliophile)
CÉNAC MONCAUT
P. L. JACOB (bibliophile)
Vicomte H. DE BORNIER
P. L. JACOB (bibliophile)
HENRY MARTIN
HIPPOLYTE LUCAS
P. L. JACOB (bibliophile)
PHILARÈTE CHASLES
P. L. JACOB (bibliophile)
ÉDOUARD FOURNIER
Comtesse DASH
ÉMILE DESCHAMPS
L'abbé DOMENECH
E. MILL
ÉMILE DESCHAMPS
Mme MARIE RATTAZZI
W. BURGER
Comte APRAXIN
P. L. JACOB (bibliophile)



Keepsake

Keepsake


LE GRAND CAFÉ DUBOIS

Catégorie : Nos curiosités    Créé le samedi 21 mai 2011    Publié le samedi 21 mai 2011    Écrit par Olivier Bogros

Le Grand Café - Lisieux

MA PETITE VILLE

Lisieux

CHAPITRE III

LE GRAND CAFÉ DUBOIS

Cette ample salle, située rue du Pont-Mortain, en imposait par l'élévation de son plafond, par ses glaces ornementales et ses dorures. Pour aucuns, elle était un temple.

Un calorifère d'ordre composite en agrémentait le milieu. Des Amours joufflus en soutenaient les guirlandes. Surélevée de trois marches, répétée dans ses glaces, une caisse à croisillons et entrelacs, enrichis de son argenterie et de ses carafons diamantés, donnait aux fidèles l'impression d'un maître-autel où M. Dubois, cravaté de blanc, officiait.

Au fond de la salle, surplombant les tables de marbre et le billard, une petite scène pour la comédie clôturait le regard émerveillé, ajoutant aux fresques des cimaises la somptuosité de son rideau pourpre à glands lourds et dorés.

Les dimanches, lorsque M. Dubois faisait le plein des lustres, que le billard s'animait du roulis des billes, que les tables se couvraient de verres irisés, de tapis chiffrés et de cartes neuves ; que les voix se haussaient aux appels, le houleux bruissement qui se dégageait des écots touchait à la sonorité basse des orgues. Quant à moi, timide oblat, mon âme adolescente errait dans la fumée des pipes, se mêlait à l'encens des vermouths, confusément encline à la mystique du vin.

Un brave homme, M. Dubois !

Il nous accueillait, mes camarades et moi, au sortir du collège, entre chien et loup, à l'heure grise de son cabaret. « Il faut bien que jeunesse se passe », disait-il. Nous commencions la nôtre en nous essayant à la bière, à la cigarette et aux cartes. A cette époque, deux écus représentaient quinze bocks bien tirés et trois heures de frais au jeu de billard. C'était le bon temps !

D'âge mûr et corpulent, amène et courtois, M. Dubois s'éloignait par là du tenancier moderne. Représentant classique d'une corporation trois fois centenaire, il servait à boire sans tricher.

On le savait bonapartiste, ses préférences de doctrine lui venant apparemment d'une tabatière ayant appartenu au maréchal Ney, et de laquelle il tirait orgueil et boniment : « Dame oui ! ce bijou ciselé et serti de strass n'avait rien de la queue de rat : le maréchal, surnommé le brave des braves par Napoléon, avait puisé dedans !... »

Cette tabatière retenait M. Dubois dans l'incontinence du râpé qu'il semait sur le marbre blanc. Notre député, le comte de Colbert-Laplace, en tournée pastorale, sollicitait la « pincée », et ce geste d'inclination vers l'intimité affermissait Dubois dans sa foi et lui permettait d'abreuver en conscience les opinions d'autrui.

On buvait, à son couvert, les eaux-de-vie du cru, le vieil armagnac, les vins authentiques de Madère, les liqueurs de Bordeaux et de Hollande, la chartreuse jaune et verte des vrais Pères. On y avait du papier pour écrire, des allumettes, de la braise-cendrette pour la pipe, du tabac, des timbres et de la gomme. Selon la saison, on lisait, au frais ou au chaud, le Journal de Rouen, le Bonhomme Normand, le Gil-Blas, le Figaro, le Gaulois, l'Illustration et le Charivari. On consultait le Bottin et l'annuaire local, que sais-je ? Et nous demeurions là, mes amis et moi, douillettement assis, sans élan pour le retour, oublieux des vieilles demoiselles qui, chez elles, tapissaient le canevas de notre réputation.

Aux mêmes heures, les mêmes personnages se rangeaient aux mêmes tables : les notoriétés de la ville près de la caisse, à portée du service direct, le commun se plaçait au hasard, exception faite des jours de marché où les paysans envahissaient jusqu'à la scène.

Non, il n'y avait pas au Grand Café Dubois de buveurs illustres. La vêprée n'y surprenait que la demi-douzaine de petits vieux joueurs de bézigue qui constituaient la clientèle stable et parvulaire du cabaret.

Bien sages, au régime de l'orgeat, la chaufferette aux pieds, ils tenaient ici leur assise, évoquant la Jeanneton égrillarde de leur passé, accaparant, les allumettes, le Journal Amusant et le Charivari.

Aux premiers feux des lustres, on les venait chercher. Ils suivaient leur bonne sans hâte, indifférents à la gêne de la fille rougissant.

Etions-nous de mauvais garçons ?

Orphelins de père pour la plupart, goûtant le charme d'être libres, qu'eussions-nous fait de mieux que de jouir du présent ? Et quelle destinée s'offrait à plusieurs d'entre nous qui ne s'orientaient qu'au verger des muses ?

Pour les désigner, ces mauvais garçons se nommaient Gustave Loisel, qui sera docteur ès sciences et docteur en médecine, biologiste de carrière et professeur en Sorbonne ; Henri Beauclair, l'auteur des fameuses Déliquescences d'Adoré Floupette, de l'Eternelle chanson, etc. ; Albert Boissière, poète et romancier, auteur de l'Illusoire aventure, les Magloire, etc. ; Henri Chéron, qui sera ministre. Excusez du peu.

Nous les retrouverons au cours de ces pages.

Parlerai-je de Henri Vivier, qui demeure dans le souvenir de ceux qui lui survécurent comme le dernier représentant des dandys de Balzac ? Vois-le, mon lecteur, de haute taille, les dents blanches et l'œil vairon, la barbe en pointe et la moustache en croc, les cheveux longs ; et, accentuant le jeu, faisant une cape de son veston, sa canne ainsi qu'une épée relevant le bas du manteau et s'écrier d'une voix profonde

...Monts d'Aragon, Galice, Estramadoure,

Ah! je porte malheur à tout ce qui m'entoure !...

Et dans ce cri de Hernani et dans les vers qui suivent nous donner l'effroi de l'action dramatique.

Ce qui s'éditait alors en librairie lui passait sous les yeux ; et par une incroyable faculté d'assimilation, Vivier changeait d'âme en changeant d'auteur. Avec nous, successivement, il était le Sâr Peladan de Vice Suprême ; Paul Bourget disséquant Baudelaire ; Catulle Mendès de Hesperus et Mallarmé de l'Après-midi d'un Faune.

Echappé des Treize de Balzac, il eût, sans hésiter, marqué d'un fer rouge le Français moyen de notre époque et fait une échelle de soie des cheveux de sa maîtresse, pour s'en évader.

Esthète, psychologue, psychiatre, comédien, à vingt ans, Paris des Lettres l'accueillit étonné. Devenu médecin, il eut pour amis notoires Léon Daudet, Jean Charcot, Séverine, Jean-Louis Forain, Drumont, Alphonse Allais, Stevens et tutti quanti. Et n'ayant rien fait de durable, rien écrit, sans postérité, il est mort à la force de l'âge, dans son cabinet lambrissé d'or laminé, regretté de ceux qui l'aimaient et sous l'éloquent adieu de Jules Lemaître accouru pour le désigner dans sa tombe...

Temps heureux d'insouciance et de curiosité où, cependant que nous mûrissions à l'ombre des pignons gothiques, nous cherchions la vie et la clarté dans le milieu populaire de notre cité. L'unique et Grand Café d'alors ne nous donnait-il pas ce que nous cachait le mur du privé ? Ne constituait-il pas, pour nous, le premier acte de la comédie humaine dans la rencontre de ses bouffons, de ses pères nobles, de ses ennuyés, ses tristes et ses quelconques, chacun d'eux ayant la déformation de sa pratique et le visage de sa passion?

Le Grand Café Dubois n'était-il pas, pour nous, becquillons, un lieu de plaisir et d'étonnement, le centre accessible de la vie rurale, la pierre de touche des âmes citadines ? Et quand nous en avions assez, dans les soirs lunaires, nous sortions de la ville à grand bruit, Vivier, de ses lèvres imitant le tambour. Nous allions devant nous, dans plus d'espace, vers l'immanence, vers Paris qui nous attirait et qui devait nous garder un jour. Nos déclamations et nos chants réveillaient les hameaux endormis et nous revenions à l'aurore, à la face livide des fermes et à l'étonnement des paysans rencontrés.

Ou bien encore, enfiévrés de lyrisme et de réminiscences provoquées par la maisonnée lexovienne, nous nous réunissions sous quelque plafond bas à solives, où se débitaient le cidre et les tripes, et là, évoquant Villon « le pôvre escolier » et Mathurin Régnier, nous faisions du punch et disions des vers.

- J'en ai, quant à moi, gardé mes premiers carmes. Ils sont de circonstance ici :

Dites-moi où s'en sont allés,
Avec leurs gens et armoiries,
Le Hennuyer que l'on décrie
Et les sieurs Ouilly du Houley ?
Ceux de Beuvron, de Dozulé,
Fervacque à la barbe fleurie
Et Livarot - Sainte-Marie !
- Si fâcheusement décollé ?
Dites-moi où semblablement
Le Cabaret du Piot aux quilles,
Les clercs et moines à coquilles
Proclamant le boire éloquent ?
Mais où sont les pintes d'antan
Es-mains de Grandgousier tranquille.
Tréteaux montés dans la courtille,
Et Gautier-Garguille de Caen ?
Item, ceux d'un même destin,
Qui, sans amertume, sans ire,
Ont chanté la Touque et la Vire,
Le cidre pur et le bon vin ?
De Jean le Houx, de Basselin,
Sous quel banc sommeille leur lyre ?
Ont-ils perdu l'art de bien dire
Chartier, Segrais et Sarrazin ?
Seigneur, tous sont morts et roidis !
Et la taverne où je m'abreuve
Ainsi que la ruelle est veuve
Du pas des hommes de jadis,
Veuve las ! de ceux que je dis !...
Ils ont passé comme eau de fleuve
Où voulez-vous que je les treuve
Si les gardez en Paradis ?...

Mais cette farcissure m'éloigne du cabaret Dubois où me ramène un personnage original et singulièrement précurseur des sports pratiqués aujourd'hui.

A l'écart de la caisse et de tout service, par delà le billard, séparé par la pile des bottins, j'y avais remarqué un client assidu, presque un vieillard, accompagné de son chien.

Un soir que je m'essayai seul au jeu, ignorant les principes élémentaires du carambolage, cet homme vint à moi.

- Monsieur, me dit-il poliment, le jeu de billard est un noble jeu. S'y exercer sans préparation est une commune erreur. Et si mes conseils pouvaient vous être agréables...

Je rougis un tantinet, ne doutant pas que ma gaucherie ne me valût cette politesse nuancée de mépris.

Ma timidité naturelle me rendait hésitant.

- Je me nomme Charles de Fouques, reprit-il avec assurance. Je vous ai vu naître !...

La particule et ce « je vous ai vu naître » m'en imposèrent. Je ne pouvais, en qualité, avoir de plus vieille connaissance. Je lui tendis la main.

Il alla se chercher une queue au râtelier, en visa le trajet rectiligne, l'épaulant presque, en polit le bout au papier de verre, et, l'ayant avec lenteur enduit de blanc, prit les billes au point où je les avais laissées.

ROBERT CAMPION (1865-1939).

(A suivre)

[Papiers égarés : 6 pages probablement extraites d'une revue médicale (?). Quelques indications sur la dernière page (qui est aussi la dernière de la publication) pour une éventuelle identification par un détective bibliographe : Le Gérant : Dr F. Poncetton. Imprimerie Louis Bellenand et fils, à Fontenay-aux-Roses.- 57.104. et une petite illustration publicitaire pour un médicament : Grippo Vaclydun. Ce titre Ma petite ville ne semble pas avoir paru en volume].


retour
table des auteurs et des anonymes
Static Wikipedia 2008 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2007 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2006 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Sub-domains

CDRoms - Magnatune - Librivox - Liber Liber - Encyclopaedia Britannica - Project Gutenberg - Wikipedia 2008 - Wikipedia 2007 - Wikipedia 2006 -

Other Domains

https://www.classicistranieri.it - https://www.ebooksgratis.com - https://www.gutenbergaustralia.com - https://www.englishwikipedia.com - https://www.wikipediazim.com - https://www.wikisourcezim.com - https://www.projectgutenberg.net - https://www.projectgutenberg.es - https://www.radioascolto.com - https://www.debitoformativo.it - https://www.wikipediaforschools.org - https://www.projectgutenbergzim.com